le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Frenay (Henri) - Résistance (France) |
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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Malraux (André) - Ecrivain |
- | (1901-1976) Etudiant à l'Ecole de langues orientales, Malraux se passionne pour la littérature et l'archéologie. Son départ pour l'Extrême-Orient, en 1923, marque le début de ses engagements: expéditions archéologiques mais aussi luttes révolutionnaires, engagement politique en Indochine et en Chine. De retour en Europe, en 1927, Malraux publie "Les Conquérants", récit de la grève générale de Canton. "La Condition humaine" (prix Goncourt 1933) relate le soulèvement communiste de Chang-Hai en 1929. En 1936, l'écrivain s'engage dans les Brigades internationales qui inspireront son livre "L'Espoir" qui évoque différents épisodes de la guerre d'Espagne.
Fait prisonnier en 1940, Malraux s'évade et rejoint la Résistance où, sous le pseudonyme de Colonel Berger, il dirige les maquis de Corrèze et les organise en "Brigade Alsace-Lorraine".
A la Libération, il sera nommé ministre de l'Information jusqu'au départ du général de Gaulle. Déçu par la politique, il y reviendra en 1958. Chantre du gaullisme, secrétaire général du RPF, ministre d'Etat chargé des Affaires culturelles après le retour du général de Gaulle, Malraux renoncera définitivement à toute activité politique après le départ du général de Gaulle en 1969.
Compagnon de la Libération - Biographie :
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Moulin (Jean) - Résistance (France) |
- | (Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988] Compagnon de la Libération
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Vies et morts de Jean MoulinPierre PéanJean Moulin aurait eu cent ans au printemps prochain. Son nom, sa figure sont devenus familiers à tous les Français. A la fois groupe scolaire, avenue, gymnase, son nom désigne un des héros du XXe siècle qui a accepté de mourir pour une belle et grande idée de la France. En ne parlant pas sous la torture, il a racheté les lâchetés et trahisons de nombreux Français pendant cette période noire de notre Histoire qu'a été l'Occupation. André Malraux l'a immortalisé lors de l'entrée de ses cendres au Panthéon, il en a fait un héros mythique et inaccessible, mais a libéré en même temps des énergies destructrices. Tout naturellement, Henri Frenay a été le premier à donner (les coups dans la statue, en suggérant que ce que tout le monde appelait son rôle d'" unificateur " de la Résistance n'était en réalité que l'oeuvre d'un sous-marin du Parti communiste français. Longtemps plus tard, certains ont pris un marteau-piqueur pour élargir les brèches ouvertes par Frenay. Pour certains, Moulin était probablement un agent soviétique, pour d'autres, inévitahlement, un agent américain. Qui était donc Jean Moulin ? Pourquoi de Gaulle, à Londres, a-t-il décidé de faire de lui son représentant en France alors qu'il ne le connaissait pas quelques semaines plus tôt ? Jean Moulin était-il resté " l'homme de Pierre Cot ", ancien ministre de l'Air, ardent partisan de l'alliance franco-soviétique dans la lutte antifasciste ? A-t-il côtoyé des agents soviétiques ? Le savait-il ? A-t-il collaboré avec eux ? Pourquoi Moulin et Frenay se sont-ils tant affrontés ? Faut-il inscrire le tragique épisode de Caluire dans ce combat fratricide ? La trahison de René Hardy, un homme de " Combat ", n'a-t-elle été qu'un acte individuel ? Quelles sont les conditions exactes de la mort de Jean Moulin ? Ce grand livre d'enquête de Pierre Péan, fourmilla-nt de révélations, répond à ces questions et à beaucoup d'autres. Il redonne à Jean Moulin une dimension humaine, avec ses défauts et ses qualités, ses grandeurs et ses faiblesses. Le héros était aussi un homme avant que la mort en fasse une figure de légende. |