le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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Dans ce texte :EinsatzgruppenMichaël PRAZANDocument de 560 pages reprenant le documentaire en 2 parties sur les Einsatzgruppen. Les complicités des milices locales : baltes, ukrainiennes ... d'abord par des pogroms puis comme supplétifs aux SD.
ALEX
Présentation de l'éditeur
Chaque Einsatzgruppe avait pour tâche la « sécurisation » d’une zone géographique définie par la logique des avancées de la Wehrmacht. Les massacres étaient planifiés, organisés, menés à bien en temps record : rassemblement dans les ghettos, transport dans des lieux proches, grandes fosses, exécution par petits groupes de gens, hommes, femmes et enfants alignés et fusillés de façon à tomber directement dans la fosse…Deux ans après les massacres, les nazis effacèrent, autant que possible, les traces. Ils ont alors ouvert les charniers et brûlé les corps en de gigantesques brasiers. Pour les besoins d’un documentaire pour France 2, Michael Prazan a sillonné l’Europe de l’est à la recherche de survivants et de témoins : bourreaux, victimes rescapées et témoins divers. Il a arpenté les ravins, les champs, les marais où ont eu lieu les massacres, retrouvé les traces, visité les rares lieux de mémoire. Le va-et-vient entre le temps des massacres et aujourd’hui est constant. Il associe le lecteur au récit, plus encore que ne le ferait une chronique historique, le contraint à la mise en perspective, au lien avec le présent. |