le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte :Le Général Guisan et l'esprit de résistanceJean-Jacques Langendorf et Pierre StreitContrairement au chef du Département politique, Marcel Pilet-Golaz, qui n’a eu droit à aucune biographie de la part des historiens suisses, Guisan, lui y a eu droit et pas qu’une. Entre les violentes critiques de l’extrême gauche et les louanges, les auteurs ont su rester objectifs car, contrairement aux historiens idéologues, comme ils les appellent, les auteurs possèdent un savoir en stratégie militaire. En plus, et toujours contrairement aux historiens idéologues, ils savent parfaitement qu’il est peu crédible de parler d’un responsable militaire pendant la SGM, sans tenir compte à la fois du contexte intérieur et extérieur du pays.
Ce qui fait que ce livre est intéressant et instructif, c’est une bonne mise au point, car ceux qui critiquent Guisan n’ont jamais été capables de tenir un débat contradictoire, faute d’arguments.
Présentation de l’éditeur
Le général Henri Guisan (1874-1960), commandant en chef de l'armée suisse durant la Seconde Guerre mondiale, a symbolisé la volonté de tout un peuple de préserver son indépendance, par les armes, si nécessaire.
Cet ouvrage n'est ni une nouvelle biographie, ni une hagiographie, mais une étude originale. Il replace Guisan dans son contexte, le compare, aux personnalités qui ont osé affirmer, dans les moments les plus critiques de l'histoire de leur pays, leur esprit de résistance face aux menaces du totalitarisme. Les auteurs étudient la genèse de l'idée fondamentale de Guisan, la création d'un Réduit dans le massif alpin, et en démontrent la nécessité face à la puissance des armes d'attaque. Ils le comparent à d'autres tentatives analogues, l'inscrivant ainsi dans une perspective historique. Ils rappellent aussi l'exceptionnelle relation de confiance entretenue par Guisan avec le peuple suisse.
Jean-Jacques Langendorf, maître de recherches à l'Institut de stratégie comparée de Paris, membre d'honneur du Centre d'histoire et de prospective militaires de Lausanne, a publié de nombreux ouvrages d'histoire militaire et politique.
Pierre Streit, historien, travaille au Département fédéral de la défense. Il est directeur scientifique du Centre d'histoire et de prospective militaires de Lausanne. |