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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Royal Air Force - RAF - Grande-Bretagne |
- | Force aérienne britannique
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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- | La lettre V dans l'alphabet international.
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Waffen SS - Allemagne nazie |
- | Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte :histoire de la neutralité SUISSE pendant la Seconde Guerre mondialeQuatre siècles de politique extérieure fédéraleEdgar BonjourCe sont les volumes IV; V et VI qui traitent la période de 1939 à 1945.
Dans les années 70 on parlait bien du Rapport Bonjour
Il s'agit en fait, à ma connaissance, de l'étude la plus complète de cette Histoire et il s'agit plus de l'Histoire de la Suisse pendant la SGM que d'un rapport. Il est évident cependant que certains chapitres ont été étudié plus à fond par la suite, comme les achats d'or à l'Allemagne ainsi que ceux concernant les renseignements. Et là aussi on ne parle pas de la Banque des Règlements Internationaux.
>Avant propos
En 1962 je reçus le mandat « de faire, pour le Conseil fédéral, un rapport traitant de l'ensemble de la politique étrangère de la Suisse pendant la dernière guerre mondiale ». Ce rapport, ainsi le désirait le Conseil fédéral, « devait aussi relater les mesures du commandement de l'armée et les événements de la politique intérieure ayant eu une incidence sur la politique étrangère ». Il devait jeter toute la lumière sur « le rôle, joué par les personnalités aux leviers de commande et sur leur manière de voir les choses et, enfin, étudier avec un soin particulier ce qui n'était pas encore suffisamment éclairci ». Pour que je puisse m'acquitter de mon mandat, on me permit de consulter tous les documents des autorités civiles et militaires. Usant de cette liberté, j'étudiai tout d'abord l'époque de la première guerre mondiale et les temps qui ont précédé la seconde guerre, soit la période de 1930 à 1939 ; je publiai le résultat de ces recherches. Je soumis ensuite au Conseil fédéral le manuscrit de mon ouvrage sur la politique de neutralité pendant la seconde guerre mondiale. je fus alors autorisé à publier intégralement les résultats de ces recherches. Il n'a été apporté aucune retouche quelconque au texte soumis au Conseil fédéral. Ce que je relevais lors de la publication du premier volume de mon Histoire de la neutralité suisse est encore vrai aujourd’hui: « Il est réellement exceptionnel qu’un Etat se permettre et puisse se permettre d'exposer ouvertement ce qu'il a fait. Les autorités ont obéi, non pas au désir de se justifier, mais à celui de faire connaître vérité ; un Etat ne peut, en effet, sauvegarder sa dignité qu'en respectant la vérité. »
En étudiant et en exposant l'histoire des années 1939 - 1945, je me suis laissé guider par les mêmes principes que pour les époques antérieures, ne voulant être ni procureur général, ni avocat, ne voulant ni accuser ni défendre. Ma seule préoccupation était de décrire fidèlement l'attitude de la Suisse pendant la Seconde guerre mondiale, autrement dit d'établir les faits, de discerner les rapports de causalité, de comprendre les motifs et arriver ainsi appréciation aussi équitable que possible des événements, des courants d'opinion et des personnes. En appliquant à la découverte de la vérité une méthode subordonnée à la raison, l'historien se meut, pour bien des choses, sur un terrain solide. Mais appréhende-t-il pour autant toute la vérité ? Il n'y a pas, en histoire, l'objectivité complète qu'on rencontre dans les sciences exactes ; toute constatation porte, en dernière analyse, la marque de son auteur, homme de son époque. L'historien ne cesse de porter des jugements de valeur, même sans s'en rendre compte. Opérer un tri dans une matière particulièrement abondante, c'est déjà, au fond, prendre parti. Simplement pour ne pas trop écrire, l'historien doit avoir le courage de laisser subsister des lacunes, de renoncer à pousser trop loin le souci des nuances. Il lui incombe avant tout de porter sans ménagement les jugements moraux et politiques qu’exige le sujet traité, même au risque de voir mettre en doute la pureté de ses intentions. Mais il ne doit jamais être l’homme d'une seule idée, d'un seul parti, au point de n'avoir plus de compréhension pour d'autres idées, pour d'autres partis. Son devoir est de s'efforcer inexorablement de se libérer de tout préjugé, de brosser de son pays un tableau sans complaisance.
Dans les trois volumes de cette série, j'ai essayé de décrire et d'expliquer comment et pourquoi la Suisse, durant ces années où elle était particulièrement menacée de l'extérieur et exposée à la contagion de l'idéologie nationale-socialiste, a su conserver sa volonté d'indépendance, comment et pourquoi elle a tenu ferme et est sortie saine et sauve des temps de guerre. Il se passera certainement encore bien du temps avant que notre génération puisse se faire une idée complète de cette période de courte durée, mais fertile en événements et lourde de conséquences. Les questions traitées seront encore longtemps matière à discussion. Plus d'un fait n'est pas encore tombé dans l'oubli. Il faut avoir à l'esprit que cette époque a été la nôtre et celle de nos pères. L'histoire nous fait revivre les circonstances dans lesquelles nous avons vécu, mais aussi ce que nous avons vécu personnellement. Le passé survit dans le présent, que nous le voulions ou non. Son étude offre un intérêt historique pur mais incite aussi fortement à l'actualisation. De ce fait, il est plus difficile de porter un jugement tout à fait objectif et de jeter sur un passé récent cette pleine lumière qu'on demande si passionnément.
Pour ma documentation de base, j'ai pu disposer, sans restriction, des fonds abondants des Archives fédérales à Berne. Il m'a fallu beaucoup de temps pour me frayer un chemin à travers ces niasses de papiers. Mais le travail en valait la peine. Le « deutsche Politische Archiv » à Bonn a aussi constitué une source abondante. J'ai pu compléter ma documentation en demandant des renseignements à des archives de pays étrangers et en étudiant leurs plus récentes publications de documents. Les hommes qui occupaient en Suisse, à l'époque, des positions-clés n'ont malheureusement laissé que peu de souvenirs intéressants. Les mémoires sont d'ailleurs rares dans la littérature suisse. J'ai pu, en revanche, éclaircir des faits en interrogeant un certain nombre de Suisses, qui m'ont toujours confirmé leur témoignage par écrit. Les journaux, revues et brochures de l'époque ont constitué pour moi une mine inépuisable. Les publications privées, dues à la plume d'étrangers, là où elles concernent la Suisse, se présentent souvent comme des plaidoyers pro domo ; il ne faut s'en servir qu'avec la plus grande prudence.
Il me reste à remercier mon traducteur, M. Charles Oser, ancien chancelier de la Confédération, de son travail si judicieux et rapide.
Volume IV Table des matières
1. L'ouverture des hostilités et la déclaration de neutralité
La levée des troupes frontières - Les autres mesures du Conseil fédéral - La déclaration de neutralité - La réponse des puissances étrangères - Le maintien de la neutralité - Le scepticisme du Conseil fédéral
2. L'arrêté fédéral sur les pouvoirs extraordinaires
L'adoption de l'arrêté par les conseils législatifs - Le renforcement de la position du Conseil fédéral - L'affaiblissement de la position de la commission des affaires étrangères -La collaboration souhaitée par la commission - L'intervention contre la concentration des pouvoirs en main du Conseil fédéral
3. L'élection du Général
La confiance manifestée à Guisan - La prestation du serment - Le Général comme représentant du peuple - Les instructions données au Général - Les relations entre le Général et le Conseil fédéral - Le Général et l'idée de la neutralité
4. Le premier hiver de guerre
La mobilisation de guerre de toute l'armée - La répartition du dispositif défensif - La psychose de paix - Les instructions à la population pour le cas de guerre - La création des gardes locales - La gendarmerie de l'armée - Le régime des allocations pour perte de salaire et de gain - L'organisation de l'économie de guerre - L'enthousiasme pour la Finlande défendant sa liberté- Les regroupements de troupes du début de 1940 et la nomination d'un nouveau chef de l'état-major général - Le renforcement de l'état de préparation jusqu'au printemps 1940 - Les instructions aux militaires pour le cas d'attaque par surprise - La résistance totale
5. Les offensives du printemps
La menace accrue de mai 1940 - La question de la participation socialiste au gouvernement - L'entrée en Suisse de troupes françaises en retraite - Le danger militaire - L'adaptation à la stratégie et à la technique nouvelles ¬ Les préparatifs pour l'évacuation de la population civile - Les dispositions concernant les saboteurs et les parachutistes - Les mesures prises par le Général pour fortifier 1e moral du peuple et de l'armée
6. Conflit avec l' Allemagne dû aux incidents d'aviation
Les premières violations de l'espace aérien suisse et le succès du combat défensif des pilotes suisses - La protestation allemande - La proposition suisse de nommer une commission d'enquête - Les nouvelles violations et leurs suites diplomatiques - La retenue imposée aux aviateurs suisses - L'aggravation du conflit - La tentative allemande d'intimidation - Les excuses réticentes de la Suisse ; - Les concessions du Conseil fédéral - La détente - L'acte de vengeance de saboteurs allemands - La Suisse ménage l'Allemagne dans cette affaire - La Suisse autorise à nouveau les fonctions de Landesgruppenleiter - La destruction d'un avion allemand équipé pour la chasse de nuit - La police de la neutralité aérienne
7. Le discours prononcé par Pilet à la radio le 25 juin 1940
La genèse du discours - Le texte original - L'accueil réservé par la commission des pouvoirs extraordinaires - La réaction de la presse - La stupeur des Alliés - La surprise agréable de l'Allemagne - Le maintien du cours suivi jusqu'alors - La tentative de Pilet pour justifier son discours - Les folles suppositions suscitées par le discours - L'accueil réservé par le peuple à certaines parties du discours . - Théodor Gut fait le point
8. La démoralisation et le défaitisme
Le défaitisme - La dévaluation de la neutralité - Les frontistes favorables à l'Europe nouvelle - Les articles de Jakob Schaffner - Les frontistes et la neutralité
9. Le rapport du Rütli
Les intentions du Général - Le discours de Guisan et l'ordre d'armée - L'accueil réservé au discours par l'armée - Les protestations de l'Allemagne et de l'Italie - Les réponses suisses aux critiques de l'Allemagne et de l'Italie - Les critiques en Suisse - l'effet bénéfique du rapport du Rütli
10. Le réduit
Les lacunes de l'armement - L'encerclement par les puissances de l'Axe - La stratégie du réduit - Le regroupement de l'armée - L'effet psychologique de la décision relative au réduit - Les plans allemands d'opérations contre la Suisse - Les plans suisses de défense
11. La résistance de l'armée
Le point de départ - La fondation de la ligue d'officiers » - La résistance à outrance - L'appréciation du danger allemand - Le fonctionnement de la ligue d'officiers - L'arrestation des conjurés et les mesures disciplinaires prises contre eux - Le jugement à porter sur le mouvement
12. La résistance des autorités
La volonté de résistance du Conseil fédéral - Les mesures prises pour tenir - Les concessions souhaitées par Frölicher et les réponses du Département politique - Les constantes de la politique étrangère de la Suisse
13. La résistance du peuple.
Les groupes de résistants - La presse - Les partis - Les syndicats - L'Eglise - Les universités, la Ligue du Gothard - « Aktion nationaler Widerstand » - « Armée et foyer » - Les manifestations de la volonté de se défendre
14. Le retour du découragement
L'appréciation pessimiste de la situation - La lettre du Général à Minger - Les motifs de Guisan - Le projet d'envoyer Burckhardt en mission - La question de l'envoi de Schulthess - Les efforts de Frölicher pour un rapprochement germano-suisse - La lettre de Guisan à Pilet -Le refus d'envoyer une délégation auprès d'Hitler - Les mutations au sein du Conseil fédéral
15. La légation de Suisse à Berlin
Frölicher sous-estime le danger national-socialiste - La myopie de la légation de Suisse - L'influence de Weizsäcker - L'attitude de la population suisse à l'égard des Allemands - Frölicher recommande de modifier la politique de neutralité - Les voeux allemands de collaboration - La Suisse invitée à jouer son rôle dans l'Europe nouvelle - Frölicher a manqué de fermeté
16. Les relations avec la France
Stucki prudent et clairvoyant - L'attitude française à l'égard de la Suisse - La lutte contre le blocus économique instauré par les Alliés - Les recommandations d'ordre militaire de Stucki - La fuite de la légation de Suisse - La situation des Suisses à Paris - Les bruits concernant des compensations territoriales
17. Les relations avec l'Italie
L'Italie non belligérante - L'attitude initiale des autorités italiennes - Le changement d'attitude - Les attaques de la presse italienne - Les conseils de Rüegger - Les reproches relatifs aux raids de l'aviation anglaise - Rüegger repousse les reproches - L'attitude changeante de Mussolini - Les nouveaux conseils de Rüegger - L'Italie souhaite que la Suisse s'adapte - Les relations italo-suisses redeviennent normales
18. Les relations avec le gouvernement polonais en exil
Les relations diplomatiques sont maintenues - Les démarches allemandes - L'intervention de Ribbentrop - La solution intermédiaire de Pilet - Les internés polonais - L'appel du Conseil national polonais - La signification de l'attitude suisse
19. Les relations avec la Grande-Bretagne
Le Département politique manque de compréhension - L'esprit de résistance des Anglais - L'attitude des Anglais à l'égard des neutres - Les sympathies du peuple suisse pour l'Angleterre - L'écho des appels à la résistance lancés par Churchill -La force de résistance du Commonwealth -Des contacts plus étroits sont désirés - L'activité de la légation de Grande-Bretagne à Berne - Les marques d'amitié des autorités britanniques
20. L'audience accordée aux frontistes par le président de la Confédération
La genèse de l'affaire - L'objet de l'entretien -La visite de Max Leo Keller à Pilet - Les efforts entrepris pour faire admettre la légalité du mouvement - Jakob Schaffner cherche à jeter un pont - La rencontre de Keller et de Rudolf Hess - La discussion au sein de la commission des pouvoirs extraordinaires - L'avis des groupes parlementaires - La déclaration du Conseil fédéral - Les plans des frontistes - La consternation dans le peuple - La lettre d'un Vaudois - Pilet essaie de se justifier
21. La requête des 173 au Conseil fédéral
L'audience du 1er août 1940 - Les vœux des pétitionnaires - Les exigences allemandes - L'entretien avec Klaus Hügel - L'approbation donnée en 1939 par Motta - Le caractère privé de l'entretien - Le thème de l'entretien - L'impossibilité de s'entendre - L'influence allemande -- La teneur de la requête - Le comportement du Conseil fédéral - La requête est le fruit de son époque - Les rapports avec le Général - Les motifs des pétitionnaires - L'appréciation critique de la requête
22. L'interdiction du « Mouvement national suisse »
L'origine du mouvement - Les rapports avec l'Allemagne - Les lignes directrices du Conseil fédéral - L'organisation du mouvement - Les buts antidémocratiques -L'idée d'un coup d'Etat - Une lettre effrontée adressée au Conseil fédéral - La décision d'interdire le mouvement - L'interdiction des associations communistes - La satisfaction en Suisse - La réprobation allemande - Les organisations de remplacement - Les mesures de police - Une vaine tentative de redonner vie au mouvement
23. Le mémoire Däniker
L'attitude politique de Däniker - Le contenu du mémoire - Le dommage causé au front intérieur - L'activité politique exercée par des officiers - Däniker n'est pas réélu en qualité de fonctionnaire militaire - Däniker doit cesser son enseignement universitaire - La requête de la Société suisse des officiers - Wille défend Däniker - La réaction des autorités
24. Le mémoire Wille
L'entretien avec le ministre d'Allemagne - Les conversations avec Pilet - Les idées défendues dans le mémoire - La polémique contre le commandement de l'armée - Les concessions qu'il était recommandé de faire à l'Allemagne - Le jugement à porter sur le comportement de Wille
25 . La tolérance accordée aux organisations nationales-socialistes
Les associations de nationaux - L'union personnelle entre la charge de Landesleiter et celle de la légation -L'idée d'une interdiction est combattue - Les grandes manifestations du parti - Les Allemands astreints au service militaire mais restés en Suisse - Un Landesleiter succède à un autre - Les relations avec la cinquième colonne - Les méthodes désuètes du Département politique
26. L'envoi de missions médicales sur le front de l'Est
Le refus de participer à la lutte contre la Russie - La proposition d'envoyer une mission médicale - Le comité privé - La désignation de Bircher comme chef de la mission - L'application du droit allemand au personnel de la mission - Les restrictions imposées au personnel - Les propos de Bircher contraires à la neutralité -Les autres missions médicales - Des aides prêtées unilatéralement froissent les Russes
27. La trahison
Le frontisme et la trahison - Les institutions démocratiques de la Suisse sont sapées à la base - Le Bund Schweizer Nationalsozialisten - L'espionnage allemand et le contre-espionnage suisse - Les Suisses exécuteurs de sinistres besognes - Les traîtres condamnés à mort
Volume V Table de matières
1. Les conversations d'états-majors franco-suisses
Les documents trouvés à la Charité-sur-Loire - Les préalables de la collaboration militaire - Les arrangements détaillés : - Pilet n'est pas informé - Les bruits prennent corps - Hitler est mis au courant - La réaction en Allemagne - La nouvelle de la découverte se répand de plus en plus - Les raisons du silence allemand - Les bruits concernant le contenu des documents - Les préoccupations de Guisan - Les conversations franco-suisses et leur but - L'idée d'une coopération est abandonnée - Les autorités civiles sont laissées dans l'ignorance - Les précédents - Pourquoi Guisan n'a pas fait prendre contact avec les Allemands - Il est question d'envoyer une mission militaire en Allemagne - La notice concernant des arrangements éventuels - La déclaration écrite de Guisan - L'accord était à l'extrême limite de la politique de neutralité .
2. L'état de préparation de l'armée
Les mises en garde contre une démobilisation - Les sympathies vont à la Yougoslavie - Les menaces allemandes - Le renforcement du dispositif défensif - La propagande et l'espionnage allemands deviennent plus actifs - La question d'une réduction des effectifs - Les divergences de vues entre le Conseil fédéral et le Général - Les Allemands incitent la Suisse à démobiliser - Les informations inquiétantes - Le Conseil fédéral émet des instructions pour le cas de guerre - La chaîne des Alpes prend plus d'importance stratégique - L'alerte de mars 1943 - La persistance de la menace
3. La rencontre de Guisan et de Schellenberg
L'exposé sur la stratégie élargie - La rencontre de Schellenberg et de Masson à Waldshut - Les intentions de Masson - Les chefs allemands se méfient de Guisan - La rencontre à Biglen - Le Conseil fédéral exprime sa désapprobation - Les effets de la déclaration de Guisan concernant la neutralité - Les bons offices de Schellenberg - La question d'une visite de Masson en Allemagne - Les sentiments de Masson au sujet de Schellenberg - Le jeu équivoque de Schellenberg - Le renforcement de la confiance dans la volonté de résistance de la Suisse
4. Le service des renseignements
Les débuts très modestes - L'organisation - Le contre-espionnage -¬L'agent Rudolf Rössler - Les agences de renseignements Rado, Pünter et Dulles - La suppression des émetteurs clandestins - Le service des renseignements et la neutralité
5. Les violations de l'espace aérien par des avions anglo-saxons
L'insuffisance de la défense contre avions - Les premières violations de l'espace aérien - L'intervention de l'Allemagne - La réaction suscitée en Suisse par les incursions d'avions - Les protestations à Londres - L'Angleterre manifeste de la compréhension - L'inefficacité de la défense contre avions et les reproches allemands - L'obscurcissement général de la Suisse - Les nouvelles violations et les réclamations allemandes - Les divergences de vues entre le Conseil fédéral et le commandement de l'armée au sujet de la défense contre avions - Les discussions concernant l'obscurcissement - Le bombardement de Schaffhouse - La suppression de l'obscurcissement - La restitution des appareils étrangers
6. La menace consécutive à l'invasion alliée
La perturbation en Italie et les plans d'invasion de la Waffen-SS. - L'avance des Alliés et la vigilance de la Suisse - Les divergences entre le commandement de l'armée et les pouvoirs publics au sujet des levées de troupes - La mobilisation de guerre partielle - La crainte de voir des armées étrangères tenter le passage par la Suisse - Les précautions prises par l'armée suisse - L'offensive du général de Lattre de Tassigny - L'armistice et la démobilisation de l'armée suisse - Le caractère de la menace latente - Le rapport du Général
7. Le contrôle de la presse
Le contrôle en 1914 - 1918 et l'esquisse d'une organisation de 1924 - Le régime instauré en 1939 - Les critiques exprimées au parlement - Les différentes mesures applicables à la presse - L'interdiction de la partialité - Les échanges de vues entre autorités et presse - Les protestations contre les abus du contrôle - La thèse d'une presse qui serait responsable d'une guerre - La souplesse manifestée par les organes du contrôle - Les directives données à la presse mettent en danger la liberté d'opinion - L'assouplissement des directives - Le service de liaison poux les questions de presse. L'Evangeliscber Pressedienst . - Le contrôle passe au pouvoir civil - Le contrôle des livres - Les bulletins des légations étrangères - L'interdiction de deux journaux d'obédience national-socialiste - Considérations générales sur l'exercice du contrôle - Les mérites de la presse
8. Les querelles de presse entre l'Allemagne et la Suisse
La guerre des nerfs - La différence entre le régime de la presse suisse et celui de la presse allemande - L'interdiction de la Neue Basler Zeitung - La campagne dirigée de la presse allemande - L'interdiction du livre de Rauschning - Une plus grande liberté est laissée à la presse - Les pressantes recommandations de Frölicher - Von Bibra intervient en faveur de la censure préventive - Le départ de certains rédacteurs en chef est réclamé - La lettre d'Oeri au Conseil fédéral - Les menaces de von Weizsächer - Les attaques de journaux de l'Allemagne du Sud -- Les polémiques de la presse allemande deviennent plus violentes - La Suisse est menacée de subir le sort de la Yougoslavie - Les publications allemandes sur la neutralité et la presse - - Les propos offensants de Goebbels et de Schmidt - La réponse calme de la presse suisse - Le sort des réclamations allemandes vers la fin de la guerre - La pitié inspirée par le peuple voisin humilié
9. Les rapports entre la Suisse et le IIIe Reich
La diminution de la tension cri automne 1940 et les propos tenus en Allemagne au sujet de la nouvelle Europe - La réaction négative de la Suisse - L'intérêt économique offert pat la Suisse à l'Allemagne - Le refus d'une collaboration culturelle et le voyage de journalistes suisses en Allemagne - Hitler s'abstient de féliciter la Confédération à l'occasion de son 650è anniversaire - La Suisse jouit de plus de tranquillité mais les Allemands restent mécontents d'elle - La question de l'envoi d'un corps de volontaires pour combattre l'Union soviétique - Les répercussions des défaites subies par l'Allemagne en Russie - La Suisse est une provocation pour les nationaux¬socialistes - Les autorités allemandes se montrent plus conciliantes - Pilet ne croit plus à la victoire finale des Allemands - Rothmund confirme la volonté suisse de rester neutre - Frölicher porte un jugement pessimiste sur la situation de l'Allemagne - Les Suisses au service de la SS - Les autorités allemandes se font plus aimables - La légation de Suisse se transfère en Bavière - Les vœux de la Suisse concernant son activité de puissance protectrice - Le consul de Suisse à Cologne joue un rôle d'intermédiaire - L'attitude de la Suisse envers l'Allemagne battue
10. Les rapports entre la Suisse et l'Italie fasciste
Le poste de ministre de Suisse à Rome change de titulaire - La chute de Mussolini - « Evviva la Svizzera libera » - Les efforts pour empêcher le bombardement de Rome - Les Allemands occupent Rome - La fermeture de la frontière italo-suisse - La décision de ne pas accueillir les chefs fascistes - Le refuge accordé à Edda Ciano - La question de l'asile à accorder ou refuser à Mussolini et aux membres de sa famille - Donna Rachele Mussolini n'est pas autorisée à entrer en Suisse - L'aide des "Tessinois aux résistants du val d'Ossola - Les mesures financières et économiques du gouvernement néo-fasciste - L'attitude de Mussolini et de Victor-Emmanuel III à l'égard de la Suisse - L'irrédentisme
11. Les rapports avec la France partagée
La sympathie manifestée par Pétain pour la Suisse - Le fossé entre Paris et Vichy s'élargit - Les craintes nourries à l'égard de Laval - Les gestes de Laval à l'égard de la Suisse et le voyage de journalistes suisses à Vichy - Les juifs de nationalité suisse sont menacés en France - Les mesures de sauvetage prises en leur faveur - L'isolement du gouvernement Laval - L'agressivité du journal allemand Pariser Zeitung - Le désarroi provoqué à Vichy par le débarquement allié en Afrique - L'interruption des communications entre la légation de Suisse à Vichy et Berne - L'attitude observée à l'égard de la Suisse par les Allemands de Vichy - Les reproches du ministre allemand Krug von Nidda - La publication de l'acte constitutionnel » en Suisse - Les idées de Renthe-Fink - Les effets du discours de Pétain de mai 1944
12. La neutralité active pratiquée à Vichy
La confiance de Pétain en Stucki - Pétain s'installe provisoirement à Voisin - Les transports de marchandises entre Marseille et la Suisse sont menacés - Les transports sont détournés par Vesoul - Belfort - Bâle - Laval fait part de ses intentions à Stucki - Stucki se fait l'avocat du corps diplomatique - Pétain est emmené de Vichy -Stucki prend contact avec l'«armée secrète » - La médiation efficace du ministre suisse - Stucki rentre en Suisse - L'évacuation de femmes et d'enfants français - La reconnaissance française et les relations culturelles entre la France et la Suisse
13. Les relations avec l'Angleterre
La collaboration anglo-russe - La Grande-Bretagne affirme qu'elle combat aussi pour les neutres - Le crédit dont Guisan jouissait en Angleterre - Les critiques concernant les relations économiques germano-suisses - Les exigences contraires à la neutralité dans le domaine du transit Allemagne-Italie - La Grande-Bretagne porte un intérêt accru à la neutralité suisse - L'entretien de Kessler avec l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Union soviétique - Les relations anglo-suisses en 1944 - Les bons offices de la Suisse - Churchill marque de la compréhension pour la Suisse et lui prête son appui
14. Les relations avec les Etats-Unis d'Amérique
La révision de la loi sur la neutralité et l'intérêt croissant des Américains poux la cause des Alliés - L'échange de vues engagé avec les neutres au sujet d'une paix durable - La réponse du Conseil fédéral - Les Etats-Unis se préparent militairement - Les Etats-Unis entrent en guerre et chargent la Suisse d'exercer la fonction de puissance protectrice - La confiance du Conseil fédéral dans Roosevelt et les plans américains concernant une future organisation universelle - Les critiques russes concernant la Suisse et leur écho aux Etats-Unis - Les critiques américaines concernant les relations gernano-suisses
15. La question de la reprise des relations diplomatiques avec la Russie
La Suisse prend parti pour la Finlande - Le peuple suisse ne saisit que lentement ce que la résistance opposée par les Russes aux Allemands signifie pour la cause de la liberté - L'intérêt manifesté par les autorités suisses pour la capacité de production et d'exportation de l'économie russe - Les autorités fédérales envisagent l'organisation d'échanges commerciaux - Le Conseil fédéral décide d'engager des pourparlers à Moscou - Les pourparlers - L'accord commercial du 24 février 1941 - Les effets des hostilités germano-russes sur l'exécution de l'accord commercial - Le blocage des paiements destinés à la Russie - La question du rétablissement des relations diplomatiques dans l'optique suisse - Les interventions en faveur de la reprise des relations - La retenue de Pilet - Les sondages préliminaires entrepris à Londres - La conversation de Rüegger avec Gusev et l'aide-mémoire du Conseil fédéral - La Russie manifeste une attitude peu favorable - La Russie fait connaître sa réponse négative - Le Conseil fédéral a manqué de doigté - Les reproches russes et les causes du ressentiment soviétique - La malveillance de Staline - Les motifs de la réserve de Motta puis de Pilet - Les réactions sur le plan de la politique intérieure - L'absence de conséquences pour la politique extérieure - L'écho du refus soviétique à l'étranger - Les attaques de la presse soviétique - Les plaintes concernant le traitement des internés russes - La question des relations russo-suisses vue de Londres - Staline reste, pour le moment, implacable
16. La chute de Pilet
La Suisse rejette le reproche russe de « pro fascisme » - Les relations entre la politique extérieure et la politique intérieure - Le crédit de Pilet décroît au parlement - La démission - La tentative de justification dans le discours d'adieu - Le départ de Pilet et ses conséquences pour le Conseil fédéral
17. Pilet comme chef du Département politique
La succession de Motta - Le caractère de Pilet - La tendance à l'autoritarisme - La situation exposée de Pilet - Ses buts politiques - Lu succès de sa dialectique - Le sentiment de la responsabilité envers le pays – Considérations générales sur l’œuvre du chef du département politique
Volume VI Table des matières
1. La politique pratiquée à l'égard des réfugiés
Le caractère nouveau de l'émigration - Les critiques du parlement concernant les procédés de la police des étrangers - Le sort des réfugiés - La notion de réfugié politique - Le problème des réfugiés vu sous l'angle de la politique extérieure et intérieure - La réaction suscitée dans le peuple par la pratique plus rigoureuse suivie en matière de refoulements - Le débat du Conseil national sur les réfugiés -- Les différentes formes du refoulement - Les informations concernant les camps de concentration - L'assouplissement des mesures de police des étrangers - L'aide de la Suisse - Le refoulement des hommes de la SS - L'aide aux enfants étrangers - Le sentiment de malaise des après¬venants - La part de responsabilité du peuple dans son ensemble - L'aide fournie par les autorités et les particuliers
2. L'internement de militaires étrangers
La possibilité d'interner des militaires étrangers - L'entrée en Suisse de corps de troupes français et polonais - L'internement suivant la convention de La Haye - La surveillance des internés - Le traitement des prisonniers de guerre évadés - L'affectation d'internés à des travaux industriels ou agricoles - L'interdiction des cours de formation militaire - L'entrée en Suisse d'Italiens et de prisonniers de guerre évadés - Le refoulement d'éléments indignes de l'asile - Les franchissements de la frontière avant la fin de la guerre - Les tentatives d'évasion d'internés - La démoralisation chez les Polonais et les Russes - Le protocole russo-suisse
3. Le rapatriement d'internés militaires avant la fin de la guerre
L'absence d'une convention sur l'internement - Le désir de rapatrier les internés - Le rapatriement vu sous l'angle de la politique de neutralité - Les pourparlers de Pilet avec les Allemands - La question du matériel de guerre - Le rapatriement conditionnel des Alsaciens et des Lorrains - Le rapatriement des « Volksdeutsche » - La livraison du matériel de guerre français à l'Allemagne - Les considérations du Conseil fédéral - Le reproche d'avoir « violé le droit» - L'achat de véhicules automobiles - La désespérance chez les internés polonais - La décision de livrer à l'Allemagne le matériel de guerre interné suscite une vive réaction dans le public - L'Allemagne recrute une partie des Alsaciens et des Lorrains - La Suisse assure le transit de grands blessés - L'accord concernant l'échange d'internés
4. La retenue des autorités à l'égard des sondages en vue de la paix
La réserve de Motta à l'égard des appels pour la paix - L'initiative de Roosevelt est accueillie favorablement - Les conversations avec des étrangers - Les sondages roumains - L'action exercée en faveur d'une paix de compromis - Le sondage espagnol - Les bruits relatifs à une démarche de Pilet - L'enquête de la justice militaire contre un officier des renseignements - L'Italie sollicite la médiation suisse - L'abstention officielle et l'initiative privée
5. L'activité médiatrice exercée par la Suisse pour faire cesser la guerre en Haute-Italie
Le voyage de Parilli à Zurich - Les contacts entre Vaibel, Dulles et Parilli - Les pourparlers d'armistice à Ascona - La capitulation des troupes allemandes - Les mérites des intermédiaires suisses
6. La Suisse dans son rôle de puissance protectrice
Les autorités désirent prêter aide - Le rôle de la puissance protectrice selon le droit des gens - La division des intérêts étrangers - Le caractère et le cadre de la représentation des intérêts - L'échange et l'assistance de ressortissants étrangers; - L'aide aux prisonniers de guerre - L'interdiction de visiter les camps de concentration en Allemagne - Le rapatriement de grands blessés et l'émigration de juifs - La Suisse dépose son mandat de puissance protectrice pour l'Allemagne - La collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge - Le Don suisse aux victimes de la guerre
7. L'évolution de la conception officielle de la neutralité
Les lignes directrices durant les premières années de guerre - La crainte d'une restriction de la liberté d'opinion - La lettre de Carl Ludwig à Eduard von Steiger - La réponse du Conseil fédéral - La neutralité et l'attitude de l'individu - Le citoyen et la politique de neutralité - L'extension de la notion de neutralité - L'adaptation de l'idée de neutralité aux temps nouveaux
8. L'organisation de la sécurité et la neutralité à la fin de la guerre
L'intérêt suscité par une organisation internationale à créer en vue de la sécurité - Les accusations portées contre la neutralité suisse - L'attitude réservée de la Suisse envers les projets concernant la sécurité collective - L'incompatibilité entre la neutralité et l'appartenance à une organisation rendant à assurer la paix dans le monde - La Suisse ne participe pas à la conférence de San Francisco - Le mémorandum concernant l'attitude de la Suisse - Les garanties de paix valables aussi pour les petites nations - Réflexions relatives aux obligations qu'implique la neutralité sur le plan international - Le sage développement de la politique traditionnelle - La fermeture de la légation de Suisse en Allemagne - Des voix officielles se font entendre à l'occasion de la fin de la guerre
9. La préparation de l'économie de guerre
Obrecht prépare l'appareil de l'économie de guerre - Des mesures sont prises pour assurer l'approvisionnement du pays - Un contrôle autonome du commerce extérieur est organisé
10. L'âpreté des négociations commerciales germano-suisses de 19391/1940
L'égalité formelle de traitement des belligérants - Les conversations avec une délégation allemande - l'accord de compensation - Les négociations économiques de Berlin - Les reproches concernant les livraisons de matériel militaire - La suspension des livraisons de charbon
11. La résistance efficace de 1940
La pression massive de l'Allemagne - La reprise des négociations économiques - La demande d'assouplissement du blocus - Les relations économiques avec les pays neutres d'outre-mer - L'aide-mémoire adressé à la Grande de-Bretagne - Le nouvel accord économique avec l'Allemagne - Les principales clauses de l'accord -- Les relations économiques avec le protectorat de Bohème et Moravie - Le financement des commandes de la Wehrmacht
12. La pression économique allemande de 1941
L'épreuve de force - Le rejet des demandes suisses de transit - L'augmentation de l'avance suisse - La prolongation de l'accord de compensation - L'assouplissement du contre-blocus - L'accord de transfert avec la Roumanie - La position difficile d'une Suisse prise entre deux blocs économiques
13. L'Allemagne accentue sa pression économique en 1942
La Suisse maintient fermement le principe de la neutralité - Les exigences allemandes inexécutables - Les menaces proférées par le chef de la délégation allemande - La résistance de la délégation suisse - Les concessions allemandes
14. La dureté persistante des Allemands en 1943
Les Allemands se comportent en dictateurs - La rupture des pourparlers - La reprise des pourparlers - L'absence de convention
15. Le relâchement de l'étreinte économique de l'Allemagne en 1944
Les efforts accomplis pour établir l'équilibre des échanges - Les reproches allemands - L'entente avec le Reich - Les Allemands relâchent leur étreinte - L'entente obtenue après une lutte opiniâtre
16. La débâcle des échanges commerciaux germano-suisses en 1945
La forte diminution des livraisons allemandes - Les critiques des Alliés concernant la politique suisse dans le domaine du transit - Les relations commerciales germano-suisses sont maintenues dans une mesure réduite
17. Les vicissitudes des relations économiques italo-suisses
Les règles adoptées au sujet des échanges de marchandises et du transit - Les exigences accrues de l'Italie - Les accords du 1er juin - Les efforts entrepris pour assouplir le contre-blocus - L'augmentation des avances suisses -
L'aide de la Suisse à la reconstruction en Italie
18. Les négociations économiques avec la Grande-Bretagne
La Suisse défend sa neutralité face aux prétentions britanniques - L'Angleterre édicte des dispositions sévères en matière de blocus - Le pouvoir d'achat britannique est réservé à l'acquisition de marchandises importantes pour la conduite de la guerre - Les pourparlers économiques sont interrompus - La Suisse cherche à faire comprendre due ses exportations répondent à une nécessité - Les questions de paiement - Le refus d'un crédit bancaire
19.. Les pourparlers de Paris et de Berne concernant le blocus
L'accord provisoire avec l'Angleterre - L'intervention à Paris - Les puissances occidentales montrent peu de compréhension - L'entente obtenue malgré l'attitude doctrinaire des Français - Le contenu de l'accord - La conclusion du premier arrangement concernant le blocus
20. Le renforcement du blocus britannique en 1940
La diminution rapide des importations - La conversation avec l'attaché commercial britannique - L'action entreprise contre l'attitude négative des Anglais - La Grande-Bretagne fait certaines concessions - La Suisse refuse l'établissement d'une liaison aérienne directe avec l'Angleterre - La sympathie inspirée en Suisse par la démocratie anglaise
21. Les marchandises libérées du blocus et la réaction anglaise de 1941/1942
L'interdiction d'expédier des marchandises par la poste aux lettres - Les Anglais sont mécontents de l'accord germano-suisse - La Suisse défend son comportement - Les Anglais bloquent les exportations suisses dans les pays occidentaux - Les propositions suisses de compensation - Le contact direct avec les chefs des autorités compétentes en matière de guerre économique - le raidissement de la situation - La divergence de vues entre la délégation suisse et le Département de l'économie publique - La question de l'opportunité d'une offre de crédit - La discussion entre Lomax et Bührle - Les Anglais voient de mauvais œil les arrangements de Berlin - La Royal Air Force ménage le port de Gênes
22. Les mesures rigoureuses appliquées par les Alliés en 1943/1944
L'arrêt complet des importations - Les listes noires et les mesures opposées par la Suisse - L'accord concernant la réduction des exportations en Allemagne -- Les négociations de Londres sont fertiles en péripéties - La Suisse réussit à s'entendre avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
23. L'accord de 1945 avec les Alliés
Les conversations de Berne relatives au blocus - Les grandes exigences des Alliés - L'argent déposé en Suisse par des Allemands suscite des critiques - La Suisse accueille aimablement la délégation alliée - Le discours d'ouverture de Stucki - L'allocution de Currie - La lettre de Roosevelt au président de la Confédération - Les Alliés posent des exigences contraires à la neutralité - La Suisse bloque les avoirs allemands - La stratégie du chef de la délégation suisse - Les arrangements - La levée du blocus des importations - L'appréciation de l'accord - La justification de la politique de neutralité pratiquée dans le domaine économique pendant la guerre
24. Les relations économiques avec la Suède, la Hollande et l’Espagne
L'importance des échanges commerciaux avec la Suède - Les relations économiques avec la Hollande, avant et après l'occupation - L'accord conclu avec l'Espagne au sujet des transport- La diminution des échanges commerciaux entre les deux pays
25. L'extension des cultures
Les mesures prises en temps de paix dans le cadre de la préparation économique à la guerre - Le plan Wahlen - La surface des cultures est doublée
26. L'accroissement de la production, le rationnement et l'aide sociale
L'accroissement et l'adaptation de la production dans l'industrie et les arts et métiers -La réglementation par l'Etat - L'aspect social du rationnement
27. La défense économique et la neutralité
Le maintien de la neutralité et le respect inconditionnel des traités - L'équilibre entre donner et recevoir - Les fruits de la politique économique suisse - La reprise des relations internationales
Le Conseil fédéral, 1933- 1946
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