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Les Crimes de La Wehrmacht - Wolfram Wette
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Seconde Guerre Mondiale - SGM
-

Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


Weimar (République de) - Allemagne
-

Nom du régime politique né en Allemagne au lendemain de la Première Guerre. La république proclamée en 1919 dans la ville de Weimar - d'où son nom - se caractérise par sa faiblesse, ses crises successives et son absence de soutien populaire. La république de Weimar disparaît en 1933.


RFA - République fédérale d'Allemagne - Allemagne
-

République fédérale d'Allemagne (BRD en allemand ou Bundesrepublik Deutschland) ou encore "Allemagne de l'Ouest".
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne est occupée par les puissances alliées et divisée en quatre zones. De la fusion des zones américaine, britannique et française, en 1949, naîtra RFA. La zone occupée par l'URSS deviendra la RDA (République démocratique allemande).
La réunification des deux Etats distincts interviendra le 3 octobre 1990.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Les Crimes de La Wehrmacht

Wolfram Wette

4ème de couverture :

Ce livre démontre les tenants et les raisons d’une supercherie : l’idée communément admise selon laquelle l’armée allemande a combattu durant la Seconde Guerre mondiale sans être impliquée dans les atrocités commises par les SS.
En observant ce qui s’est passé sur le front de l’Est, l’auteur montre que la vision nazie d’une extermination raciale et idéologique dans la lutte contre les " hordes slaves et leurs commissaires juifs et bolcheviques " faisait écho à un antisémitisme et à un racisme traditionnel des officiers allemands. La propagande nazie a embrigadé des millions de soldats, les entraînant à être, sauf quelques rares exceptions, témoins et acteurs d’une sauvagerie.
Wolfram Wette détaille l’engagement de la Wehrmacht auprès des SS dans leur programme d’extermination, ce qui l’a conduite à commettre ses propres meurtres massifs de civils et à encadrer l’armée italienne qui refusait de persécuter les juifs. Il étudie la naissance, après la guerre, de la légende d’une conduite " propre " de la Wehrmacht, motivée par la guerre froide et les ambitions des généraux de l’ex-Wehrmacht. Il analyse aussi les controverses nées de la contestation de ce mensonge. Plus éloquent qu’un pamphlet, cet ouvrage dresse un constat lucide et accablant.

Sommaire :

Préface de Manfred Messerschmidt

L'ENNEMI : RUSSIE, UNION SOVIETIQUE ET BOLCHEVISME
L'ANTISEMITISME DANS L'ARMEE ALLEMANDE
LA WEHRMACHT ET L'ASSASSINAT DES JUIFS
GENERAUX ET PREMIERES CLASSES
LA LEGENDE DE LA WEHRMACHT " PROPRE "
LA RUPTURE D'UN TABOU
L’auteur :

Wolfram Wette est professeur d’histoire contemporaine à la faculté d’histoire de Fribourg et professeur honoraire de l’université russe de Lipetsk.

Un point de vue de lecteur auquel je souscris pleinement :

Le titre du livre ne doit pas induire le lecteur en erreur. Son contenu ne se limite pas à une analyse des crimes proprement dits commis par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien au contraire, il dépasse des bornes chronologiques qui paraîtraient logiques pour mieux inscrire l'étude de ce phénomène dans un cadre plus large, dans un contexte historiquement plus long afin de mieux faire comprendre le mécanisme qui poussa les chefs de la Wehrmacht à collaborer avec le pouvoir national-socialiste dans l'exécution de millions de civils, notamment juifs.

C'est là le grand intérêt de cet ouvrage. Sur les six chapitres, deux seulement sont consacrés aux évènements de 1939-1945. Leur contenu scientifique cohabite avec une charge émotionnelle très intense. S'appuyant sur des travaux universitaires pointus, Wette décrit avec minutie la façon dont les officiers allemands ont participé à la guerre d'extermination entreprise par Hitler, et ce dès 1939 en Pologne, avant le tournant radical de juin 1941 et de l'invasion de l'Union soviétique. Cette participation a pris une double forme : d'abord, selon Wette, une adhésion à l'idéologie raciste et antisémite des nationaux-socialistes avec, comme conséquence, la retranscription fidèle des ordres donnés par le pouvoir politique ; ensuite la mise en oeuvre des exécutions de civils en général, et des juifs en particulier.

Le travail de Wette vise à démontrer que la Wehrmacht a participé à l'extermination des juifs européens. Elle jouerait donc un rôle non négligeable dans l'atroce réalité de la Shoah. C'est la légende d'une «Wehrmacht propre»; qui se serait contentée de faire la guerre que l'universitaire allemand veut mettre en pièces. Ainsi s'explique le cadre chronologique très large qu'il donne à son étude. Selon lui, l'hostilité culturelle et politique à l'égard des Slaves, et notamment des Russes, plonge ses racines dans le passé. Elle commence à s'exprimer au XIXe siècle, à travers des sentiments mêlés, de la peur des hordes slaves à l'idée de la supériorité raciale allemande, en passant par la vision d'une Russie, colosse aux pieds d'argile.

Enfin, à partir de 1917-1918, le bolchevisme vient se superposer à ces précédentes perceptions. Quant à l'antisémitisme, Wette en décèle la présence dans l'armée allemande dès la Première Guerre mondiale. La défaite, la légende du coup de poignard planté dans le dos de l'armée par les civils, la paix de Versailles et la crise de la république de Weimar, ne font qu'amplifier ce rejet des juifs chez les responsables militaires allemands.
On comprend là où veut en venir Wette : le terrain dans lequel Hitler plante ses graines de haine est déjà fertilisé. Il existe, selon l'auteur, une logique implacable dans le soutien apporté par les chefs de la Wehrmacht dans la Shoah et les tueries perpétrées en Russie.

Cette compromission a-t-elle débouché sur une mise en accusation, au moment de la défaite de 1945 ? En réalité, non. Wette décrit le mécanisme par lequel s'est mise en place la légende de la «Wehrmacht propre », sitôt les jugements de Nuremberg rendus, avec la participation des anciens chefs militaires reconvertis dans la Bundeswehr, des nouveaux responsables politiques de la RFA et même des alliés occidentaux (Guerre froide oblige), sans oublier la population allemande désireuse de tourner la page. Tous étaient d'accord pour rejeter la responsabilité de la tempête de feu et de sang sur les nazis. Il faut attendre une nouvelle génération d'historiens, à partir des années 1970, pour voir émerger un autre courant historiographique, plus critique celui-là, sur l'histoire de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Frédéric Le Moal
lelitteraire.com

 

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