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Le Livre noir du communisme - Collectif
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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Goulag - Union soviétique
-

Camp de travail forcé et concentrationnaire dans l'ex-Union soviétique
Désigne également le système concentrationnaire. En effet, Goulag, abréviation de Glavoïe Oupravliéné Laguéreï signifiait à l'origine "Direction principale des camps"


Komintern - Union soviétique
-

Le Komintern (abréviation de Kommunistitcheskiy Internatsional) désigne communément l'Internationale communiste ou la Troisième Internationale regroupant la plupart des partis communistes mondiaux. Le Komintern vit le jour en 1919 et fut dissout par Staline en 1943.


NKVD - Union soviétique
-

Народный комиссариат внутренних дел ou en langage phonétique : Narodnyi Komissariat Vnutrennikh Del.
A oublier sauf pour les puristes.
Plus prosaïquement, l'ancêtre du KGB, la police secrète soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des unités militaires du NKVD étaient attachées à chaque commandement du front. Les responsables de ces unités spéciales dépendaient directement de Beria et de Staline et non de la hiérarchie militaire normale.

-

Narodnyï Komissariat Vnoutrennykh Diél (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures). Le NKVD remplace en 1934 le GPU [*]. Cette police politique sera chargée de la sécurité de l'Etat jusqu'en 1946. Elle a à son actif les grandes purges ordonnées par Staline et les déportations massives vers les camps de travail.

[*] voir ce terme.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Vietnam
-

Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)

Dans ce texte :

Le Livre noir du communisme

Crimes, terreur et répression

Collectif

Les principaux auteurs : Stéphane Courtois, Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Andrzeg Paczkowsky, Karel Bartosek, Jean-Louis Margolin.

Présentations des diverses éditions

Ce "livre noir" est un procès intenté au communisme réel, un réquisitoire général après les terrifiants témoignages accumulés depuis L'Aveu d'Arthur London, ou L'Archipel du Goulag, d'Alexandre Soljenitsyne. On ressort accablé de cette litanie d'exactions sanglantes. Les purges de Staline, les famines idiotes du Grand Bond en avant ont une monstruosité abstraite. Mais ce qui, dans cet ouvrage, laisse sans voix, ce sont les très nombreuses paroles de survivants. Rescapés de la Kolyma, du Laogai chinois ou de l'Angkar khmer rouge, ils sont des dizaines dont les filets de voix font jaillir des visages blessés, des vies en miettes. Et leurs petites voix confluent pour donner mille visages, mille âmes, à la foule anonyme des centaines de millions de victimes. Le Livre noir du communisme rend compte de l'abjecte réalité du crime de masse, où, derrière des prétextes idéologiques, se dissimulent les nombreuses complicités, la bestialité des bourreaux et de leurs chefs. C'est une lecture amère. Mais n'en faut-il que d'aimables ?

***

Comment un idéal d'émancipation, de fraternité universelle, se retourna-t-il au lendemain même d'octobre 1917 en doctrine de la toute-puissance de l'Etat, pratiquant la discrimination systématique de groupes sociaux ou nationaux entiers, recourant aux déportations de masse et trop souvent aux massacres gigantesques ? Le voile de dénégation peut enfin être pleinement déchiré. Le rejet du communisme par la plupart des peuples concernés, l'ouverture de nombreuses archives hier encore secrètes, la multiplication des témoignages et des contacts mettent en lumière ce qui demain sera une évidence : les pays communistes s'entendirent mieux à faire croître les archipels concentrationnaires que le blé, à produire des cadavres que des biens de consommation. Une équipe d'historiens et d'universitaires a entrepris, continent par continent, pays par pays, de dresser le bilan le plus complet possible des méfaits commis sous l'enseigne du communisme : les lieux, les dates, les faits, les bourreaux, les victimes qui se comptent par dizaines de millions en URSS et en Chine, par millions dans de petits pays comme la Corée du Nord et le Cambodge

***

Le communisme, phénomène majeur du XXème siècle, qui commence en 1914 et s'achève à Moscou en 1994, se voulait un idéal d'émancipation et de fraternité. Pourtant, 80 ans après le coup d'état bolchevique d'octobre 1917, les chiffres sont éloquents : le total des morts approche des cent millions. Des crimes commis sous le régime léninien/stalinien, puis dans le monde communiste en général. Crimes contre la paix, crimes de guerre, crimes contre l'humanité se sont ajoutés au fil des années et des régimes. Dictature et terreur furent deux des grandes réalités du phénomène communiste.Un collectif d'historiens et de chercheurs réfléchit sur la puissance de fascination du communisme comme grande utopie du siècle, en même temps qu'il recense le maximum de faits sur le calvaire subi par des millions d'hommes et de femmes. (...)

Table des matières

LES CRIMES DU COMMUNISME
par Stéphane Courtois

PREMIERE PARTIE - Un état contre son peuple, violences, répressions, terreurs en Union Soviétique.
par Nicolas Werth

1. Paradoxes et malentendus d'Octobre.
2. Le "bras armé de la dictature du prolétariat".
3. La Terreur rouge.
4. La "sale guerre".
5. De Tambov à la grande famine.
6. De la trêve au "grand tournant".
7. Collectivisation forcée et dékoulakisation.
8. La grande famine.
9. "Eléments socialement étrangers" et cycles répressifs.
10. La Grande Terreur (1936-1938).
11. L'empire des camps.
12. L'envers d'une victoire.
13. Apogée et crise du goulag
14. Le dernier complot.
15. La sortie du stalinisme
Pour conclure.
DEUXIEME PARTIE : Révolution mondiale, guerre civile et terreur.
par Stéphane Courtois, Jean-Louis Panné et Rémi Kauffer.
1. Le Komintern à l'action.
2. L'ombre portée du NKVD en Espagne.
3. Communisme et terrorisme.
TROISIÈME PARTIE - L'autre Europe victime du communisme.
par Andrzej Paczkowki et Karel Bartosek.
1. Pologne, la "nation-ennemi" - Les répressions soviétiques envers les Polonais - Pologne 1944-­1989 : le système de répression.
2. Europe centrale et du Sud-Est.
QUATRIÈME PARTIE - Communisme d'Asie : entre "rééducation" et massacre. La Chine, le Vietnam, le Laos et le Cambodge.
par Jean-Louis Margolin.
La Corée du Nord.
par Pierre Rigoulot.
1. Chine : une longue marche dans la nuit.
2. Corée du Nord, Vietnam, Laos : la semence du Dragon
Crimes, terreur et secret en Corée du Nord - Vietnam : les impasses d'un communisme de guerre - Laos : populations en fuite.
3. Cambodge : au pays du crime déconcertant.
Conclusion.
CINQUIÈME PARTIE - Le Tiers-Monde.
par Pascal Fontaine, Yves Santamaria et Sylvain Boulouque.
1. L'Amérique latine à l'épreuve des communismes
Cuba: l'interminable totalitarisme tropical - Nicaragua : L'échec d'un projet totalitaire - Pérou : la "longue marche" sanglante du Sentier lumineux.
2. Afrocommunismes : Éthiopie, Angola, Mozambique
L'empire rouge : L'Éthiopie - Violences lusophones : Angola, Mozambique - La République populaire d'Angola - ­Mozambique.
3. Le communisme en Afghanistan.
POURQUOI ?
par Stéphane Courtois.

 

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