le Glossaire de Francis a trouvé : France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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Goulag - Union soviétique |
- | Camp de travail forcé et concentrationnaire dans l'ex-Union soviétique
Désigne également le système concentrationnaire. En effet, Goulag, abréviation de Glavoïe Oupravliéné Laguéreï signifiait à l'origine "Direction principale des camps"
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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Dans ce texte :Sans Fleur Ni FusilJean Cathala Présentation de l'éditeur :
"En juin 1940, au moment où la France est envahie par les forces de la Wehrmacht, Jean Cathala assiste à une autre occupation, qui a peu retenu l'attention, mais inaugure le sort réserve à la moitié de l'Europe : l'annexion des États baltes. L'existence de l'auteur de ce livre se poursuit alors sous le signe de l'exceptionnel : transféré d'un camp à l'autre sur le territoire russe, confronté aux souffrances physiques, Jean Cathala découvre, tout au long de ses pérégrinations, un peuple broyé par les terribles épreuves de la guerre. Il réussit enfin à prendre contact avec la France Libre, dont il deviendra membre de la délégation diplomatique en U.R.S.S.
Cet autre aspect du récit de Jean Cathala n'est pas le moins passionnant : les révélations abondent sur ce milieu, très peu connu, des Français qui poursuivent la guerre du côté russe, sur Maurice Thorez et les exilés du Parti communiste français, sur le régime lui-même, le Goulag dont il comprend qu'il n'est pas l'envers d'une société, mais qu'il s'inscrit dans la logique de cette société. Jean Cathala est le témoin d'événements politiques aussi considérables que la rencontre entre de Gaulle et Staline, ici décrits "sur le vif", dans l'affrontement d'une négociation dramatique où fut scellé le destin de la Pologne, et la signature des accords de décembre 1944 entre la France et l'Union soviétique.
Sans fleur ni fusil : un itinéraire unique à travers l'apocalypse de la Seconde Guerre mondiale.
Jean Cathala est né en 1905. En poste à l'étranger depuis 1927 : Tchécoslovaquie, Estonie, et U.R.S.S. à partir de 1940. A été, au fil des événements, professeur de lettres, correspondant du Temps, attaché de presse, chômeur, déporté en Russie d'Europe et d'Asie, diplomate de la France Libre et de la IVe République, journaliste communiste, traducteur de Soljénitsyne, de Cholokhov, d'Eisenstein, de Dombrov-ski, d'Alexis Tolstoï, d'Edouard Kouznetsov, et auteur de travaux sur les rapports de la littérature et du pouvoir en U.R.S.S. Rentre à Paris en 1973, immunisé par trente-trois ans d'expérience soviétique partagée avec Lucia Cathala."
Bonne lecture
Laurent |