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Dans ce texte :

Parce qu'ils sont au coeur de la biographie hitlérienne de Nicolas Bernard le vendredi 06 février 2004 à 01h34

> Mais dans le cas de ce film les 30 min coupees ne nous
> ont pas empeches de comprendre le message du realisateur
> et surtout le message de l'histoire!

C'était 47 minutes, lesquelles portent sur la jeunesse de Hitler (autrement dit, la période décisive au cours de laquelle sa personnalité s'est formée) et sur sa rhétorique antisémite. A titre personnel, je trouve que le charcutage en question a profondément dénaturé cette oeuvre, et sur un plan esthétique (les premières dizaines de minutes sont passablement lourdingues, guère compréhensibles et laissent entendre, because charcutage, que Hitler était maléfique dès le départ), et sur un plan historique (de nombreuses références à Wagner par Hitler/Carlyle demeurent particulièrement insaisissables si l'on ignore que Hitler est littéralement tombé amoureux de cette musique lors de sa jeunesse, comme détaillé dans la version originale me semble-t-il - or les références à Wagner constituent une clé de la psuchologie du futur dictateur nazi).

La suppression des propos les plus antisémites de Hitler nuit considérablement au message recherché. Le réalisateur voulait montrer que Hitler était un paranoïaque génocidaire qui a pris le pouvoir en *camouflant* ses *véritables* intentions concernant les Juifs, un peu comme certains leaders politiques d'extrême droite après guerre (1945-2004) qui agissent de même pour des besoins électoraux. L'antisémitisme n'était pas électoralement porteur, et puis comment faire passer un programme qui constituait une rupture sans précédent par son radicalisme absolu et ses délires meurtriers ?

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