le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : C'est tout à fait vrai. de Jean-Robert GORCE le mardi 16 décembre 2003 à 14h09Bonjour,
***il faut également dire un mot de celui de l'encadrement direct de la troupe, excellemment entrainé,souvent aguerri (Pologne) toujours très agressif, prenant rapidement l'ascendant sur son homologue français;
A ce propos, il est intéressant de constater que la décision à Sedan ne fut pas, comme le veut la légende, emportée par les panzer, mais par deux sections de Pionere. C'est en effet le Leutnant Korthals de la 3.Kompanie du 43. Sturmpionere-Bataillon, qui dans la soirée du 13 mai 1940, avec une poignée d'hommes, surentraînés et motivés, SANS AUCUNE PERTE, va réduire les uns après les autres les casemates françaises de la rive sud de la Meuse, permettant ainsi l'établissement d'une solide tête de pont. Sans cette action déterminante, tout le Korps de Guderian aurait été bloqué au nord du fleuve beaucoup plus longtemps.
Vous avez raison de souligner que l'encadrement de toute les unités d'élite de l'armée allemande a sa part de mérite dans la réussite de l'offensive.
Et cela va dans le sens de ce dit Freiser, et de ce que je pense également, le Blitzkrieg n'a dû sa réussite qu'aux échelons bas et moyens de la hiérarchie et pas au haut commandement quelque peu dépassé ou au Führer qui, pour sa part ne maîtrisait vraiment pas grand-chose, contrairement a ce qu'il a voulu faire croire par la suite.
Bien cordialement,
JRG *** / *** |