le Glossaire de Francis a trouvé : Division d'Infanterie - DI |
- | Se compose organiquement de trois Régiments d'Infanterie, d'un Régiment de Reconnaissance blindé, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 et un groupe de 155, d'un Bataillon du Génie, d'un groupe d'Artillerie antiaérienne et de Services. En outre, elle possède normalement, en soutien, un Régiment de Tanks-Destroyers (TD).
La DI se subdivise en trois Regimental Combat Team (RCT).
(Source: Maréchal de Lattre).
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
|
Dans ce texte : Freiser : un détail étonnant de Jean-Robert GORCE le mardi 09 décembre 2003 à 19h58Bonsoir à tous,
Frieser est un spécialiste de la chose militaire puisque, colonel de la Bundeswehr, il officie au très respectable Militärgeschichtliche Forschungsamt de Potsdam.
La théorie qu'il développe est intéressante et je partage son analyse sur pas mal de points. Là où, je crois, il s'égare un peu, c'est lorsqu'il affirme que le Blitzkrieg fut une révélation pour tout le monde à Sedan. Non, certains théoriciens allemands, Guderian le premier, avaient conceptualisé ce type de tactique. Les Panzer-Divisionen existaient. Certes, ce n'était que les balbutiements et de nombreuses erreurs tactiques et logistiques furent commises. Erreurs d'ailleurs dont les Français ne surent pas tirer profit.
Mais bon, globalement, l'analyse de Frieser est bonne, et notamment sa vision de la « conduite » des opérations par le Führer, totalement dépassé par les événements.
En revanche, il est un détail qui me laisse perplexe : alors que Frieser nous fait une description extrêmement détaillée des combats de la moindre section d'assaut, il se plante lourdement en attribuant une division d'infanterie motorisée (la 2.ID Mot de Bader) au Korps Reinhardt qui, comme chacun sait (après avoir lu Histoire de Guerre n°42) ne comprend que les 6. et 8. Pz-Div. Paradoxal non? Bon vous me direz, ça ne change pas le fond du bouquin, mais tout de même...
Bonne soirée,
JRG *** / *** |