le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte : Les Suisses découvrent (presque) leur Histoire contemporaine de René CLAUDE le mercredi 15 octobre 2003 à 08h54
Bonjour Laurent,
Je serai absent quelques jours.
J'ai réussi à obtenir d'autres ouvrages de chercheurs suisses mais aussi étrangers qui semblent intéressants et j'espère pouvoir proposer deux ou trois éléments un peu plus synthétisés. Je savais déjà que certains de mes compatriotes ont beaucoup de peine à simplement accepter qu'ils puissent avoir une Histoire. Depuis plus de 50 ans, ils avaient laissé aux élites le soin de passer l'encaustique et d'astiquer les mythes lors de la fête nationale (le 1er août) et pour d'autres occasions où la Suisse officielle se met en scène, toujours raisonnablement, bien sûr ! Jean-Pierre Richardot est lui aussi bien conscient de cette attitude a-historique des Suisses , c'est pourquoi l'écriture de son livre a nécessité du temps, de la méfiance et surtout des réserves de patience. C'est pourquoi, je crois moi aussi qu'il ne faut pas aller trop vite et éviter les clichés et les affirmations péremptoires.
L'Histoire contemporaine critique de la Confédération helvétique est (presque) une découverte pour un Genevois, un Bâlois ou un habitant de Lucerne : là encore, c'est l'affaire ultra médiatisée des fonds en déshérence qui a boosté le besoin de comprendre : qu'ont donc réellement fait nos parents et nos grand-parents pendant que le monde était saccagé et bouleversé par Hitler.
Chaque mois en Suisse, des chercheurs, des auteurs découvrent et surtout nuancent les faits et leur lecture.
A propos du bureau "Ha" et de son animateur Hausamann, j'ai lu des extraits de rapports et de déclarations qui démontrent que le capitaine atypique (pour la Suisse) possédait une intelligente pénétrante des événements de son temps qui s'appuyait sur des informations en provenance directe du Reich.
Il y a quelque chose d'un peu "gaullien" - mais sans le désir de pouvoir - qui émane de ses textes. Ce capitaine ne fut pas le "romantique" que certains de ses compatriotes ont voulu nous présenter après la guerre. La Suisse officielle n'aime pas les têtes insolentes qui dépassent trop haut et trop longtemps, surtout si l'avenir leur donne raison , alors : Couic ! Mais à la mode helvétique : par le silence et l'oubli.
D'ici là, bien à toi et cordialement,
René Claude *** / *** |