le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Service de Renseignements - SR - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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OKW - Oberkommando der Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée allemande.
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Dans ce texte : Oui, Waibel de Nicolas Bernard le mercredi 15 octobre 2003 à 01h40
> Jean-Pierre Richardot écrit lui le nom du collaborateur
> et complice de Hausamann avec un "a" : Max Waibel.
> Comme il a plus spécifiquement étudié le rôle et
> l'influence du chef du bureau "Ha" pour son livre, je
> vais donc adopter son orthographe lorsque j'écrirai les
> noms des différents protagonistes de cette période.
> (Donc ici : Waibel)
> Ayant vécu en Suisse durant des années, il a eu
> l'opportunité de se familiariser avec certains
> patronymes alémaniques.
Richardot n'est pas le seul à l'orthographier ainsi, puisque c'est également ainsi que le nomme Wilhelm von Schramm, lequel rappelle que "le chef du NS 1, le capitaine, plus tard commandant à l'Etat-Major Général, Max Waibel, avait fréquenté l'Académie militaire allemande et en avait rapporté des connaissances qu'il put utiliser par la suite avec bonheur. Il ne faisait pas de l'espionnage au sens péjoratif du terme, mais bien de la recherche concernant l'armée allemande et le commandement militaire, et put instruire ses collaborateurs dans ce sens. On le laissa manifestement opérer sans lui imposer un carcan bureaucratique, ce qui est la condition principale pour que tout service de renseignements ait des résultats satisfaisants. D'autre part, on pouvait travailler à Lucerne dans le calme, puisqu'on n'y connaissait pas les désordres de la guerre. Aussi, grâce à l'initiative de Waibel, les services de renseignements suisses eurent-ils bientôt rattrapé le retard qu'ils avaient sur les autres services de renseignements et les eurent-ils bientôt dépassés." (Schramm, "Les espions ont-ils gagné la guerre ?", op. cit., p. 162)
Schramm estime que le général Guisan est le responsable de l'attribution d'une assez large marge de manoeuvre à Waibel. Ce dernier était, en tout état de cause, un expert militaire de premier ordre : "Waibel suivit l'année avant la déclaration de guerre les cours de l'Académie militaire allemande sur la formation des officiers d'Etat-Major général. Il entretenait avec les officiers allemands qui y avaient été nommés de bonnes relations de camaraderie" (Schramm, p. 135 - citant en référence une lettre de camarade de promotion à l'auteur).
C'est, selon Schramm, ce qui explique pourquoi "ce que Rössler ne savait pas lui-même, il l'apprenait en tant qu'agent du bureau suisse des renseignements et bien des prétendus projets opérationnels de l'OKW n'étaient manifestement que des analyses, d'ailleurs souvent parfaitement justes, du commandant suisse Hausamann, pour qui il travaillait depuis 1939" (Schramm, p. 270). Hausamann et Waibel collaboraient en vue de percer à jour la réalité du dispositif militaire adverse. *** / *** |