La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | (1930- )Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages sur les crises de la société française (L'Affaire Dreyfus, Les Guerres de Religion, La Grande Guerre...) est considéré comme le meilleur spécialiste de la Première Guerre mondiale.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : La misère du soldat belge de Francis Deleu le mardi 05 novembre 2002 à 01h02Qui connaît l'effroyable misère quotidienne du soldat belge mais également des civils? Le territoire était occupé et pillé par l'occupant allemand. Les soldats qui tenaient encore ce petit bout de terre ravagée entre l'Yser et la France était dépourvu de tout. La nourriture suffisait à peine, les tranchées étaient le plus souvent inondées, infestées par les rats et la vermine. Ironie du sort, pour trouver de l'eau potable, il fallait creuser jusqu'à 250 mètres de profondeur. Tout cela n'était rien à côté de l'incommensurable souffrance morale: ne pas avoir d'arrière, coupé de sa famille, bien souvent sans la moindre nouvelle....pendant quatre ans. Bien sûr, les soldats ne restaient pas en permanence dans les tranchées. Comme leurs "collègues" poilus ou tommies, les "ploucs" - c'est ainsi qu'on les surnommait - bénéficiaient de permissions. Mais où aller? Le poilu trouvait refuge dans sa famille, loin du front et de la fureur des combats. Le soldat belge errait pitoyablement dans le Nord de la France à la recherche de quelques rares distractions. Les plus audacieux se risquaient jusqu'à Paris où les seuls gîtes qu'autorisaient leur maigre pécule, étaient l'abri des ponts en compagnie des clochards. On ne s'étonnera pas que nombre de soldats préféraient la boue mais aussi la camaraderie des tranchées à l'ennui des permissions sans horizon.
Modestie ou pudeur? La Belgique n'a pas de Pierre Miquel pour raconter l'horreur des tranchées du côté de l'Yser.
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |
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