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Jean Moulin - Daniel Cordier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Aubry (Henri) - Résistance (France)
-

Membre du mouvement "Combat", chef régional de la région R2 (région de Marseille).Il est nommé chef d'Etat-major de l'AS (Armée Secrète) après l'arrestation de Morin-Forestier en mars 1943


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Frenay (Henri) - Résistance (France)
-

Fondateur de "Combat" premier mouvement de Résistance en Zone Sud.
Compagnon de la Libération - Biographie


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Hardy (René) - Résistance (France)
-

Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Sud - ZS - France
-

Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.


TF - Task-Force
-

Groupement tactique temporaire.

Dans ce texte :

La déclaration d'André Lafargue de René CLAUDE le lundi 22 septembre 2003 à 14h09

Bonjour - bonsoir,

A la suite de la diffusion par TF1 du téléfilm "Jean Moulin, une affaire française", André Lafargue avait tenu à réagir par cette déclaration publiée par "Le Parisien", le 13 janvier 2003 :

La réponse d'André Lafargue :

"Ce soir,13 janvier 2003, TF 1 diffuse le second volet de « Jean Moulin, une affaire française » (20 h 55). C'est de cet épisode précisément - où Moulin est arrêté - qu'est née toute la polémique autour de la production de TF 1. Entre ce qui est montré à l'écran et la réalité historique, il y a parfois un fossé. Décryptage.

Ce qui est montré à l'écran :

Après un nouvel entretien avec de Gaulle, Moulin reprend sa mission en France. Il apprend d'abord l'arrestation de son ami Manhes, se rend compte que l'étau allemand se resserre et constate un vent de fronde au sein des mouvements de Résistance et notamment à « Combat », le plus important d'entre eux. Le général Delestraint, chef de l'armée secrète, est arrêté à son tour et Moulin réunit d'urgence, à Caluire, les responsables des mouvements pour lui désigner un successeur. Malheureusement, Frenay, le fondateur de « Combat », est à Londres et son adjoint, de Bénouville, doit se marier ce jour-là. C'est donc Aubry qui les représentera. Mais Bénouville pense qu'Aubry ne fera pas le poids et intime à Hardy l'ordre de l'accompagner. Décision d'autant plus suspecte qu'Hardy vient de lui avouer qu'il a été arrêté et qu'il se trouve encore sous les griffes de Barbie. Et ce sera le drame. Tous les participants de la rencontre de Caluire seront arrêtés. Seul Hardy réussira à s'enfuir, aidé par les Allemands. Aubry, sous la torture, livrera Moulin que les Allemands n'avaient pas identifié...

Ce qui s'est réellement passé :

Au vu de cet épisode, la responsabilité de Bénouville, voire sa culpabilité, dans l'arrestation de Moulin, est évidente. Et quelle opinion donnée de la Résistance avec ces chefs qui se chamaillent et multiplient les imprudences et les trahisons ! Si les faits rapportés sont, en gros, exacts, leur présentation est orientée.
Voilà plus de cinquante ans que témoins et historiens cherchent honnêtement mais vainement à établir la vérité et voilà qu'à travers des images bien choisies, un film apporte une solution à la plus troublante des énigmes !
Il est probable qu'en dépit de deux acquittements par les tribunaux, Hardy porte effectivement une lourde responsabilité dans l'affaire et il est certain que Bénouville s'est montré imprudent. Mais de là à l'accuser d'un complot visant à se débarrasser de Moulin... Ce serait admettre qu'il ait sciemment sacrifié les résistants réunis à Caluire. Dont son ami Aubry ! Franchement, c'est difficile à croire. D'autant que certaines séquences du film sont sujettes à caution. Comme celle où de Bénouville insiste pour envoyer Hardy à Caluire en dépit de ses réticences. Ou quand Moulin, s'emportant contre Bénouville, l'accuse d'avoir été cagoulard. Rien de tout cela n'est vraiment historique.
Il faut bien se garder de voir les événements d'alors avec les yeux et les idées d'aujourd'hui. Croire, par exemple, qu'ils sont inspirés par des rivalités politiques et, par là, imaginer que « Combat », de par la présence de Bénouville, était un mouvement de droite opposé à Moulin, ancien préfet du Front populaire. « Combat » avait été créé par Frenay, officier démissionnaire du deuxième bureau, avec Bertie Albrecht, « communisante », et comptait parmi ses dirigeants Claude Bourdet (socialisant) et de Menthon (démocrate chrétien). Les anciennes appartenances politiques ne comptaient pas dans la Résistance.

Enfin, il faut rappeler que tous les événements rapportés dans le film se déroulent en zone sud qui, jusqu'à 1942, relevait de Vichy, et beaucoup de Français (y compris chez les résistants) crurent longtemps à la pugnacité du maréchal Pétain. Cela explique certains contacts qui s'avérèrent dangereux lorsque les Allemands occupèrent la zone. Dans les régions occupées, les choses étaient plus simples. La Résistance ne se préoccupait que de la lutte contre les Allemands... "

Cet article est disponible sur ce site :


Je dépose cette déclaration à titre informatif afin que nous disposions d'avis contradictoires.
Néanmoins, une phrase m'a un peu interloqué :
"Les anciennes appartenances politiques ne comptaient pas dans la Résistance." (?)
D'après ce que l'on sait du fond de l'affaire de Caluire, les appartenances politiques furent un élément essentiel de cette trahison visant à neutraliser le représentant de Charles de Gaulle et unificateur des mouvements de Résistance, deux fonction politiquement TRES exposées...

Bien cordialement,

René Claude

*** / ***

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