La description du sujet
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : Peyrouton (Marcel) - France |
- | (1887-1983) Marcel Peyrouton , ministre de l'Intérieur du 6 septembre 1940 jusqu'à sa démission, au début de février 1941. Il a fait la plus grande partie de sa carrière comme administrateur colonial, occupant des fonctions au gouvernement de l'Algérie, puis celles de résident général à Tunis, en 1933, et de commissaire résident général au Maroc, en mars 1936; en septembre de la même année, il était nommé ambassadeur à Buenos Aires, poste qu'il occupa jusqu'au 28 mai 1940. Le 12 juillet 1940, il était nommé secrétaire général de l' Administration et de la Police. Organisateur des groupes de protection qui arrêtèrent Laval le 13 décembre, il se retirera en Argentine lors du retour en grâce de Laval. Rappelé par Darlan avant son assassinat, Peyrouton arrivera à Alger le 16 janvier 1943 et sera nommé le 19 par Giraud gouverneur général de l' Algérie, à la place de Châtel; il démissionnera le 1er juin 1943 et sera arrêté, ainsi que Flandin et Tixier-Vignancour , en décembre 1943. En décembre 1948, il sera acquitté par la Haute Cour de justice.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Marcel Peyrouton antirépublicain de Jacques Ghémard le dimanche 07 septembre 2003 à 18h23Page 99 : Serge Moati père est journaliste. Il écrit en 1935 un article fustigeant l’indifférence du « résident général » Marcel Peyrouton face à la misère du peuple tunisien :
*** Peyrouton lit l'article en sortant de table. Il a beau coup bu. Il est violent et le prouve. Dès le lendemain, au petit jour, des policiers viennent arrêter Serge et le jettent dans un hydravion, direction Marseille. Il est donc expulsé en application d'un étrange et lointain édit royal de 1778 sur la « sûreté du royaume de France ». Il a été un fauteur de troubles. J'en suis assez fier. Comme si le courage et l'insolence des pères pouvaient couler dans les veines des fils.
Il est parti menotté. ***
Peyrouton sera ministre de l’intérieur sous Vichy et résident général en Algérie sous Giraud. N’est il pas symptomatique de constater que déjà en 34, cet homme qui participera à un gouvernement anti-républicain, appliquait des lois d’embastillement antérieures à cette république ?
Evidement, ce passage du livre de Serge Moati fils me plait aussi pour les rapports père/ orphelin de père, qu’il évoque.
Amicalement
Jacques *** / *** |
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