le Glossaire de Francis a trouvé : Archives nationales - AN - France |
- | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Darlan (François) - France |
- | (1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Problématique collaboration de Emmanuel de Chambost le mercredi 11 mars 2015 à 14h47Merci de nous avoir gratifié de ce long développement.Je n'ai pas lu votre livre, mais je ne manquerai pas de me le procurer dés que je serai motivé pour cerner le cas Darlan.
Les développements autour de la collaboration me laissent toujours sur la réserve tant ce mot revêt des sens différents, pas seulement pour les acteurs de l'époque, mais pour les commentateurs qui suivirent, juges, historiens, écrivains, cinéastes, ou commissaires d'exposition, comme ce fut le cas pour l'exposition « La Collaboration » des Archives Nationales qui s'est clôturée il y a quelques jours à peine.
Avec raison, me semble-t-il, vous écrivez que la collaboration, du point de vue d'Hitler, « ne fut que la loi du plus fort présentée avec calcul par un adversaire impitoyable ». Cependant, si cette loi du plus fort peut prévaloir tant que l'on reste dans le face à face vaincu-vainqueur sur le continent européen, elle trouve ses limites lorsqu'on s'en éloigne et qu'apparaissent des forces géopolitiques qui échappent encore au Führer. Vous citez Jäckel qui évoque à la page 161 la « duperie grandiose » que revendique Hitler en automne 1940, mais le même Jäckel raconte dans les pages qui suivent l'échec de cette duperie et il énonce très bien dans les pages qui précèdent l'équation de la neutralité qui a gouverné la France de Laval, et par la même occasion la France de Darlan : Les militaires français qui tiennent l'Afrique du Nord, alliés traditionnels des Anglais, risquent de basculer de leur côté si le compromis de l'armistice est rompu.
« La Grande Bretagne ne cédant pas, il se révélait que la Convention d'armistice avec la France avait été conclues sur des bases qui ne coïncidaient plus avec la réalité … la Convention d'armistice garantissait à la France la possession intégrale et même l'intangibilité de leur empire colonial … désormais, ce qui n'avait été que négligence ou insouciance devenait faute grave, car le risque se précisait de voir la Grande Bretagne s'emparer de l'une ou l'autre des possessions françaises … le régime de Vichy vis-à-vis duquel Hitler éprouvait une profonde méfiance, était peut-être tenté de rejoindre à nouveau le camp de son allié de la veille ... »
A moins d'un tsunami, le quillard ne peut pas chavirer avec un centre de gravité au-dessous de la ligne de flottaison. Lesté par l'Afrique du Nord, l’État français ne peut pas chavirer dans la belligérance. S'il penche d'un côté, les forces de rappel joueront leur rôle. Telle sera la situation jusqu'en novembre 1942. *** / *** |