La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Une belle synthèse de Francis Deleu le dimanche 08 février 2015 à 17h57Bonsoir,
Pour qui s'intéresse à la ligne Maginot; le site "Cairn - info" publie un article exhaustif « La politique de fortification des frontières de 1925 à 1940 : logiques, contraintes et usages de la « Ligne Maginot » - ici qui ne fait nullement mention d'un refus de la Belgique de prolonger la ligne Maginot le long de sa frontière mais bien d'empêcher une attaque surprise et pousser les Allemands à contourner les fortifications françaises.
Un extrait significatif : Lors de la conception puis de la construction de la ligne Maginot, la question politique et stratégique de la couverture de la frontière belge ne se pose pas véritablement de manière centrale et ce pour différentes raisons. Tout d’abord, la Belgique est jusqu’en octobre 1936 une puissance alliée, liée à la France par un traité militaire de défense, dont il serait politiquement difficile de s’isoler. D’autre part, elle a développé son propre système de fortification et, durant toutes les années 1930, le haut commandement français est confiant dans la valeur et la capacité de résistance des fortifications belges qui paraissent complémentaires de la ligne Maginot. Mais par ailleurs, la Belgique constitue également en cas d’attaque allemande un champ de bataille probable, voire souhaitable, l’autre voie classique d’invasion par la Lorraine étant justement fermée par la construction de la ligne Maginot. De ce point de vue, la fortification profonde de la seule frontière franco-allemande présente en elle-même l’intérêt et l’avantage pour la France de réduire très sensiblement le champ des possibles sur le plan stratégique (souligné par mes soins) Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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