le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).
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MUR - Mouvements Unis de la Résistance - Résistance (France) |
- | Créée à l'instigation de Jean Moulin en janvier 1943, l'organisation fusionne les trois grands réseaux de la Zone Sud: "Combat", "Libération-Sud" et "Franc-Tireur".
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NN - Nacht und Nebel - Allemagne nazie |
- | Par décret du 7 décembre 1941, signé par le maréchal Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, les prisonniers politiques sont mis au secret et condamnés à disparaître sans laisser de trace.... dans la "Nuit et le Brouillard"
Communiqué par Laurent Boussaton:
Le "Nacht und Nebel Erlass" se compose de trois textes distincts constituant un tout inséparable.
Le premier texte daté du 7 décembre 1941 est une suite de cinq directives (dite Richtlinien) dictant les principes généraux de l'action à entreprendre.
Le second texte (Hitler-erlass) daté du 12 décembre 1941, est en quelque sorte un commentaire du précédent et destiné à renforcer l'affirmation qu'il émane bien du Führer (de sa volonté).
Enfin le troisième texte (Keitel-erlass), daté aussi du 12 décembre 1941, est la première ordonnance d'application mais n'expose pas les décisions du Führer, mais de Keitel lui-même.
Source: Joseph de la Martiniere, Les Nacht und Nebel. le décret et la procédure Nacht und Nebel, Imprimerie Petit Rousseau, 1989.
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Dans ce texte : Une paille dans la bottte de foin de Etienne Lorenceau le lundi 02 février 2015 à 12h41Mon père a été recruté par Jean Cavaillès, comme son frère aïné Jean qui était Normalien, à la cafétaria (qui devait s'appeler autremeent à l'époque) de l'Ecole Normale Supérieure rue d'Ulm.
Je ne connais que (vaguement) deux missions "violentes" qui lui aient été confiées par Cohors. L'une fut de jeter un sac de grenade depuis le métro du pont Bir Hakeim sur le nid de mitrailleuse qui contrôlait la Seine depuis la chaussée en contrebas. L'autre est d'avoir fait sauter des locomotives dans une gare de triage en banlieue de Paris.
En raison des représailles très dures (prisonniers fusillés) mon père demanda à être affecté aux filières d'évasion de pilotes alliés en zone libre grâce à la chaîne de relais sûrs que lui et sa famille avaient constituée entre Paris et l'Espagne pour les familles Juives en fuites. Lui et son compagnon J. Moulinier (charbonnier à Versailles) furent dénoncés par un membre du réseau portant le joli nom de Filoche. Ils tombèrent donc dans une souricière en 1941. Comme ni l'un ni l'autre ne voulait donner de noms (ce qui permit au réseau de survivre), ils furent tous deux internés à Fresne et répétitivement torturés pendant plusieurs mois et physiquement, mais pas moralement, détruits. Moulinier fut relâché après de nombreux mois car sa femme, cuisinière émérite travaillait pour un général allemand important (je ne me souviens plus lequel) qui plaida sa cause et, à la même période, mon père fut envoyé d'abord à Buchenwald avant d'être beaucoup plus tard déclaré NN et transférré à Flossenburg puis Mauthausen/Ebensee.
Mon oncle Jean (nom de code "Laurent") par qui mon père avait rencontré Jean Cavaillès et qui avait semble-t-il, au moment de son arrestation, un rôle assez important dans les MUR du quart nord Ouest, ne fut pris que des années après et fut déporté à Dachau le jour du débarquement en Normandie.
La soeur de Jean Cavaillès a écrit sur sur son frère ainsi que Georges Canguilhem le philosophe, psychologue, médecin de renom, qui était son ami et admirateur
Mon père et son frère gardèrent jusqu'à leurs morts respectives une admiration sans borne pour l'intelligence et la passion résistante de Jean Cavaillès *** / *** |