le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : A Francis Lang de Christian Rossé le vendredi 30 janvier 2015 à 22h47
Les lettres de Masson de décembre 1961 et janvier 1962, publiées par le Dr Francis Lang, étaient toutes deux adressées à ce dernier, et non à Guisan. Il n'est donc pas question de chantage. Et effectivement, si elles avaient été envoyées au Général, elles seraient bien restées lettres mortes, puisqu'il est décédé le 7 avril 1960.
Pas besoin de théorie. La lettre de Masson est claire. Il s'est tu sur la collaboration du Général avec la France en 1939-40 - qui provoquera l'affaire de la Charité sur Loire. Ce qui lui reste en travers de la gorge, c'est qu'il a été cassé précisément pour avoir voulu rétablir l'image de neutralité du chef de l'armée auprès des Allemands - alors que le Général, lui, a été élevé au rang de héros national. Ce souci était en effet, toujours selon la lettre, la principale motivation de ses rencontres avec Schellenberg. Mais, même attaqué durant l'affaire qui porte son nom, Masson n'en avait rien dit pour ne pas rendre public la violation de la neutralité commise par son supérieur. (cf. F. Lang, Mémoires d'un médecin de campagne, 1940-1990, p. 211-220) *** / *** |