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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - Werner Rings
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.


SIS - Secret Intelligence Service - Grande-Bretagne
-

Service secret britannique.


SOE - Special Operations Executive - Grande-Bretagne
-

Service secret britannique chargé de l'action en Europe. Les "Réseaux Buckmaster" sont la branche française du SOE.


SR - Service de Renseignements - France libre
-

Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.


SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique
-

Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.

Dans ce texte :

de jure de Christian Rossé le mardi 27 janvier 2015 à 02h39

Une bonne part de votre argumentation se base malheureusement sur une idée erronée. Vous écrivez en effet :
« …l'espionage n'est pas interdit en Suisse (ni aucun pays neutre comme la Suède) dans la mesure où il ne porte pas sur la Suisse elle-même.. ».
Or si, justement. L’attitude de la Suisse face à l’espionnage allié durant la guerre ne peut se comprendre sans connaître la législation qu’elle a mise en place avant la guerre pour lutter contre les ingérences de l’Allemagne (voir par exemple l’affaire Jacob en 1935). Toute une batterie de mesures a été prise depuis le milieu des années 1930 pour lutter notamment contre les agents provocateurs, mais aussi contre les réseaux d’espionnage susceptibles de nuire à l’image de neutralité du pays (et donc à la défense nationale dont la neutralité est un pilier). Ainsi, l’article 301 du Code pénal (toujours en vigueur aujourd’hui, voir clic), ainsi que l’article 93 du Code pénal militaire prohibent l’espionnage militaire au préjudice d’un Etat étranger.
De plus, l’arrêté fédéral du 6 septembre 1940 interdit les émissions radios, ce en conformité avec le droit de la neutralité mis en vigueur par la Ve Convention de La Haye, en particulier l’article 3 qui interdit les émissions par les belligérants à partir d’un territoire neutre et l’article 5 qui oblige le pays neutre à faire respecter cette interdiction.
La police fédérale a donc agi selon le droit suisse.

Vous écrivez ensuite :
« … (voir les réseaux Britanniques, américains, tchécoslovaques...) »
De nombreux agents alliés ont été poursuivis par le contre-espionnage, la police fédérale et la justice - civile et militaire - suisses. Membres de l’OSS, du SIS, du SOE, Polonais, Français se sont retrouvés devant les juges. L’application des articles de loi ci-dessus ne s’est en rien focalisée sur les réseaux communistes. Seuls ceux qui ont collaboré avec le SR suisse, les diplomates et ceux qui ont disparu au bon moment ont évité les sanctions (cf. le fonds AFS E5330/1982/1).

Vous écrivez :
« Or c'est bien sur la requête d'un militaire, le Brigadier Masson (à moins que vous ne le contestiez) que l'arrestation est effectuée. »
Dans l’état actuel de mes connaissances, oui, je le conteste. La police fédérale n’avait aucun ordre à recevoir de Masson. Elle faisait son travail.

En ce qui concerne le SR en général, vous écrivez :
« il est clair que ce service est un petit service qui s'appuye pour une large part sur le Büreau Ha. »
En quoi est-ce si clair ? Le SR suisse dispose d’une multitude de sources de renseignements sur l’Allemagne. Le fait que le Büro Ha est très « médiatisé » ne signifie pas qu’il faille en exagérer l’importance. L’antenne de Bâle était au moins aussi active. Les 1500 agents de la Section Alliés, pour la plupart travaillant également pour un service allié, ont accompli un travail énorme.

Vous écrivez :
« Monsieur Rossé, sans citer ses sources… »
Mais aussi :
« Noter ici chacune des référence sur chacune des informations aurait rompu leurs liens, évidents dans une lecture linéaire »
Mes chiffres sont tirés de AFS E5795/327, Geheimausgaben der Nachrichtensektion.

Vous écrivez :
« … je lui rapelle que la source principale du Büreau Ha semble avoir été dès cette époque l'agence de presse de Rudolf Rössler… »
Je n’ai jamais su que Rudolf Rössler, lequel était directeur d’une maison d’éditions, était la meilleure source d’informations de Hans Hausamann. Ce dernier disposait de plusieurs réseaux d'informateurs. Par ailleurs, le "jeu" entre le SR suisse, les Rote Drei et Rössler, ainsi que les sources de ce dernier restent mystérieux pour moi, comme pour beaucoup d'historiens,je crois.

Vous écrivez :
« [Masson] organisera l'hébergement de schellenberg après guerre chez le docteur Lang et son passage en Italie, tout en jurant sous serment devant un tribunal international qu'il ne l'a jamais revu »
Où se situe précisément ce parjure ? Il me semble que l’attestation de Masson est rédigée en mai 1948 et que c’est en 1951 que Schellenberg est soigné en Suisse avec l’aide de Masson (Francis Lang, Mémoires d’un médecin de campagne, p. 79).

Vous me permettrez quelques rectifications et précisions.
La Ligne Wiking ne dépend pas du tout du Büro Ha, mais du Major Häberli de l’antenne de Bâle, dont le nom de code est « Pfalz » (cf. par ex. P.-Th. Braunschweig, Geheimer Draht nach Berlin, p. 119).
Marcel Pilet-Golaz et Hans Hausamann ne sont pas libéraux, mais radicaux (Wikipédieu).
Auguste R. Lindt n’était bien sûr pas Commissaire des Nations-Unies en 1940.
En ce qui concerne la Ligue des Officiers, comme l’avait relevé Monsieur Favre, les peines sont symboliques (15 jours d’arrêt pour le chef de file, Alfred Ernst, officier du SR). Au passage, vous noterez que le Max Waibel était également un membre fondateur de cette ligue et que tant Waibel que Ernst accèderont aux plus hauts grades de l’armée, preuve s’il en est que leur jugement pour insubordination (ils avaient tout de même prévu de prendre le pouvoir par un putsch) n’a été prononcé que pour la forme.

Enfin, pour finir cette question :
Qui sont ces « membres du SR Suisse sympathisants nazis » ?

*** / ***

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