le Glossaire de Francis a trouvé :
Canaris (Amiral) - Allemagne nazie |
| - | (1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.
|
Dans ce texte : Kerjean de Etienne Lorenceau le lundi 19 janvier 2015 à 06h41
Je n'ai pas lu encore son livre (et je vais le faire) mais quand je vois affirmer que Canaris et heydrich étaient amis et le sont restés, je suis contraint de vous contredire.
Tout d'abord lorsque heydrich a fait ses classes comme cadet, il s'est fait "débarquer" par piston du père d'une fille séduite et blessée de n'avoir qu'une passade d'heydrich et qui a fait croire qu'elle était enceinte pour tenter de contraindre heydrich à l'épouser.
L'amiral Canaris n'a montré aucune amitié et n'a offert aucune protection à heydrich qui a quitté la marine en la maudissant, Canaris inclu (et heydrich était profondément rancunier et vipérin).
Lorsque plus tard ces deux grands fauves à la nature si différente se sont retrouvés voisins, ils se sont observés et espionnés mutuellement sous couvert de camaraderie d'anciens marins.
Les jeux de croquets chez l'Amiral et les séances d'orchestre de chambre chez heydrich, n'étaient que des rounds d'observation et schellenberg a écrit qu'heydrich qui n'avait peur de rien par ailleurs, était très mal à l'aise à chacune des ces rencontres avec cet amiral en qui il n'avait aucune confiance mais qu'il n'arrivait pas à percer à jour sentant une intelligence égale et, peut être supérieure même si moins flamboyante. Le Yin de Canaris contre le Yang d'heydrich.
Je vais toutefois lire le livre de Kerjean avec honneteté mais je n'aborderai pas le sujet de façon vierge, fort de mes propres études bien plus longues et fouillées qu'une étude universitaire presssé par le temps. Mes recherches, toujours documentaires, ont le mérite de n'avoir ni le besoin d'être éditées ni même d'être reconnues (juste besoin de savoir de façon profonde, comme toujours en "plaidant à charge et à décharge" et sans nécessité de conclure tant que le cas ne me ressort pas comme tranché ou tranchable). Il se peut donc que mes notes fassent ressortir que Kerjean n'ait fait qu'une analyse interprétative trop superficielle ou trop focalisée en n'intégrant que des documents à charge dans un raisonnement inductif.
... mais je vais voir. Je ne refuse jamais de remettre en question ce que je crois, même si, avant de former une conviction, je creuse profond et tente de ratisser fin mais large et même si, dans un autre domaine, je suis un spécialiste mondialement reconnu de la structuration des illusions
Donc merci pour cette relance et je reviendrai ici après une étude sincère des documents utilisés par Kerjean et de l'analyse qu'il en fait *** / *** |
Temps entre début et fin du script : 0.06 s 3 requêtes