le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ecole d'historiens, dite aussi "structuraliste" qui explique l'histoire du nazisme moins par la personnalité, les idées et les actes de Hitler que par le mode de fonctionnement du mouvement nazi et de l'État hitlérien. Selon cette école, la politique de Hitler n'aurait pas eu la cohérence qu'on lui prête souvent. Loin d'être un maître absolu, le Führer apparaît comme un "dictateur indécis et faible" (Hans Mommsen). Par sa rhétorique, il justifie ensuite des initiatives prises en dehors de lui et joue donc un rôle de légitimation a posteriori des actions de ses collaborateurs. Il donne à la politique de son régime les apparences d'une cohérence qu'elle n'a pas. La multiplication des centres de pouvoir, la liberté de manœuvre acquise par chaque dirigeant, au nom du Fürherprinzip, les rivalités et les luttes d'influence, enlèvent toute rationalité à la politique nazie.
Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León :
Le fonctionnalisme s'oppose à l'intentionnalisme. (Voir ce terme).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Débat un peu gâché... de françois delpla le lundi 15 décembre 2014 à 07h15... par deux dames au premier rang, comme dans les starting blocks, pour couper le conférencier au maximum en l'accusant de la rage. Lui très zen, apte à reprendre très vite son propos mais dépourvu d'un modérateur faisant observer qu'on avait compris le genre des objections (vous réhabilitez les bourreaux etc.) et qu'il fallait non seulement ne pas couper la parole au bout de trois mots, mais respecter le pluralisme... des objections. J'ai fini par me charger du rôle depuis la salle et par pouvoir glisser deux interventions sur l'insuffisante prise en compte par Alain Michel des calculs nazis en général et hitlériens en particulier.
Hélas j'ai dû partir pour obligation familiale impérieuse après une passe d'armes (le premier interlocuteur est moi) :
-les Allemands savaient tâter le terrain, attaquer les points faibles et un peu partout s'en prenaient aux Juifs étrangers d'abord.
-Je vous conseille vraiment d'aller voir ces archives (celles, fort mises à contribution pendant la conférence, de la délégation française à la commission d'armistice de Wiesbaden, ouvertes depuis 1994, signalées par Jean-Marc Berlière et fort négligées). Vous verriez que concrètement cela ne se passe pas toujours comme on le pense à partir d'une formule générale. D'ailleurs jusqu'au 4 juillet 1942 [date de l'aval de Laval aux accords Bousquet] les Allemands s'en prenaient dans leur zone à la fois aux Français et aux étrangers et Vichy laissait faire.
Ah le redoutable bretteur !
Rien d'autre à répondre (mais je devais partir et ne voulais pas monopoliser le crachoir à mon tour) que : "Un généraliste du nazisme et de sa guerre ne voit pas nécessairement (et nécessairement pas) les archives d'un secteur particulier (même s'il n'est pas de détail) d'aussi près qu'un spécialiste de ce secteur. La démarche générale c'est ma spécialité justement. Dans un régime à la fois fou et centralisé elle est... centrale et vous la négligez trop, à coup sûr, comme tous les fonctionnalistes... par fonction."
Il est vrai qu'Alain Michel se confirme fortement frotté de fonctionnalisme, non seulement en attirant systématiquement l'attention sur la "complexité" des causes, mais en avalisant carrément le schéma de Hilberg sur une Solution finale née des circonstances, les nazis s'étant mis "trop de Juifs sur les bras".
Heureux les simples !
Je laisse le relais à Emmanuel. *** / *** |