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Histoire(s) de la Dernière Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


Zone Libre - ZL - France
-

Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).

Dans ce texte :

Aucune volonté de sauver de Nicolas Bernard le mardi 21 octobre 2014 à 12h36

Selon les partisans du régime de Vichy, tels que feu Boisbouvier, ce gouvernement a entrepris de sauver les Juifs. Ils lui imputent ainsi une action directe, positive (dans tous les sens du terme), concrète, tendant à mettre en échec, sinon retarder, la "Solution finale" en France.

Selon ces mêmes auteurs, Vichy n'avait qu'une marge de manoeuvre limitée, voire inexistante, compte tenu de la puissance écrasante de l'occupant. Si bien que tous les Juifs ne pouvaient être sauvés. Dans cette logique, le régime maréchaliste aurait mis en oeuvre la politique de sauvetage suivante: sacrifier les Juifs étrangers, en les livrant aux Allemands, enfants compris, pour protéger les Juifs français, en "achetant" ainsi leur vie aux Allemands.

Cependant, rien, absolument rien, n'étaye pareille théorie. Elle s'appuie sur un fait établi, à savoir que les trois quarts des Juifs de France ont échappé à la déportation, mais sans jamais produire le plus petit atome de preuve d'un lien de causalité entre cette statistique et une quelconque "stratégie de sauvetage" conduite par Vichy - sinon quelques phrases malheureuses et incohérentes de Poliakov ou Hilberg.

Au demeurant, la théorie du sauvetage alléguée par les thuriféraires du régime de Vichy repose sur une contradiction majeure, que ces derniers, en sept décennies, n'ont jamais pu surmonter: dans la mesure où ces mêmes thuriféraires nous bassinent simultanément que le régime ne connaissait rien, n'avait aucun moyen de connaître, le sort des Juifs déportés à l'Est, comment donc parler de sauvetage? Formulé autrement: de quoi les dirigeants de Vichy entendaient-ils sauver les Juifs, s'ils ignoraient ce qui leur arriverait en Pologne?

La réalité est en fait la suivante. Pour rappel, Vichy a, dès 1940, mis en œuvre contre les Juifs une politique d’exclusion, de fichage et d’expropriation, tant par antisémitisme national que par souci de plaire au nouveau vainqueur qu’était l’Allemagne hitlérienne. Désireux d’expulser en premier lieu les Juifs étrangers, ce en 1942, Vichy saisit l’opportunité offerte par les Allemands, qui réclament la déportation de 100.000 Juifs de France cette même année pour les exterminer en Pologne (le chiffre sera ramené à 40.000 pour la première phase, au regard des difficultés de transport ferroviaire) et conclut avec Berlin l’accord suivant : 40.000 Juifs étrangers, enfants inclus, devront être arrêtés par la police française en zone occupée et en zone « libre », internés et livrés aux Allemands. Conformément aux accords conclus, les Juifs français ne seront raflés et déportés qu'après les Juifs étrangers. Mais les rafles de juillet-août 1942 scandalisent l’opinion, qui pousse Vichy à réduire ses prétentions après une tentative de répression qui tournera court.

De fait, le gouvernement français fait part de son refus de livrer les Juifs français, tout en poursuivant, au cours de l’automne, les rafles de Juifs étrangers. Les revers militaires de l’Axe encouragent de moins en moins l’Etat français à se compromettre (notamment sur la question des dénaturalisations), rendant plus difficiles les opérations nazies contre les Juifs, même si au total 75.000 Juifs de France périront assassinés.

De fait, il est bien évident que ce refus de Vichy de participer aux rafles contre les Juifs français au cours de l'automne 1942 gêne considérablement l'action de l'occupant. Mais ce refus n'est que conjoncturel, ne doit rien à une quelconque stratégie initiale, et tout aux défaites axistes et aux protestations de l'opinion publique.

Du reste, Vichy se borne alors à réduire sa participation aux rafles. Ce qui relève d'une démarche passive, négative, sans la moindre entreprise positive, à savoir alerter, cacher, libérer les Juifs menacés. Le régime ne conduit aucune politique organisée, si bien que les sauvetages sont en fait le résultat d’une multitude d’actions individuelles courageuses, qui ne doivent rien à une planification élaborée par le clan Pétain-Laval.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes