le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Autres sources de financement de la guerre de Francis Deleu le dimanche 10 août 2014 à 12h05Bonjour,
Les autres sources de financement de la guerre furent constitués par des emprunts à l'étranger. La France emprunta, dans un premier temps, 15,1 milliards de francs-or à la Grande-Bretagne.
Dans un second temps, les Etats-Unis prirent le relais pour un montant de 25,4 milliards de francs-or. Ces emprunts ne furent pas consentis sans garanties. Ils furent gagés soit par des transferts d'or, soit par le portefeuille de valeurs étrangères soit 38,5 milliards (dont 12,5 milliards de valeurs russes). En bref, la France dut céder la moitié des titres étrangers qu'elle possédait et une partie de ses réserves d'or. En 1914, la France possédait dans ses caisses 4,15 milliards d'or métallique, dont elle vendit ou mit en gage 2,84 milliards, soit les deux tiers. Notons cependant qu'à la fin de la guerre l'encaisse-or n'avait guère diminué et atteignait encore 3,55 milliards, conséquence de la collecte d'or auprès des particuliers qui avaient apporté 2,4 milliards à l'appel des pouvoirs publics.
Une dernière source de financement de l'effort de guerre fut constituée par des avances de la Banque de France pour plus de 25 milliards... en clair le recours à la "planche à billets".
A la fin de la guerre, l'Etat était endetté à court terme à hauteur de plus de 100 milliards. La couverture de la masse monétaire - qui était de 69,4% en 1914 - était tombée à 21,5% en 1917.
L'une des conséquences fut le renchérissement du coût de la vie et une inflation durable. Comme le note l'auteur C'est par l'inflation, sans le vouloir et sans le savoir, que la guerre fut payée.
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |