le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Coût et financement de l'effort de guerre : les emprunts de la Défense nationale de Francis Deleu le mercredi 30 juillet 2014 à 19h38
Bonsoir,
Si les Bons de la défense nationale rencontrèrent un beau succès - 76 milliards furent souscrits - cet endettement à court terme (trois, six ou douze mois) était potentiellement dangereux. En effet, si les souscripteurs cessaient de renouveler leurs bons à l'échéance, l'Etat pourrait être conduit à la banqueroute. [*] L'Etat lança donc, en février 1915, un deuxième type d'emprunts remboursables à plus longue échéance: les Emprunts de la Défense nationale. Ils furent lancés avec de grands moyens de propagande. Les affiches appelant à l'emprunt, réalisés par les meilleurs artistes de l'époque, jouèrent sur le registre du patriotisme ou, plus intimiste, sur le registre de l'émotion.... (voir reproduction ci-dessous).
Et pour découvrir l'ensemble des affiches ainsi que quelques autres, rendez-vous ici : 
Quatre tranches furent lancées de 1915 à 1918 et ne rapportèrent au total que 24 milliards d'argent frais. Leur effet de "propagande patriotique" fut finalement plus important que leur résultat proprement financier.
Bien cordialement,
Francis.
[*] L'endettement à court terme était potentiellement dangereux. En réalité, les souscripteurs de bons les renouvelèrent tout au long de la guerre. *** / *** |