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La Grande Guerre - Une histoire franco-allemande - Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Coût et financement de l'effort de guerre : les bons de la Défense nationale de Francis Deleu le mercredi 30 juillet 2014 à 12h39

Bonjour,

En 1913, le budget de la France s'élevait à 5 milliards de francs-or. Lorsque la France entre en guerre, dans les premiers jours du mois d'août 1914, militaires et hommes politiques estimèrent que le conflit serait de courte durée et même en cas d'un conflit de grande ampleur, certains calculs envisageaient que la France pourrait y consacrer au maximum 20 milliards. Or, elle dépensa 223 milliards de 1914 à 1919 pour couvrir les dépenses d'équipement et d'armement qui ne cessèrent d'augmenter (outre l'inflation qui vint accroître leur total nominal).

Pour faire face à ces dépenses, la méthode la plus simple aurait été d'augmenter les impôts de façon drastique. Cependant, les dirigeants de l'époque n'ignoraient pas que les Français étaient foncièrement allergiques à des hausses d'impôts élevés, quelles que soient les circonstances. Le ministre des finances [*] renonça d'y avoir recours. Il n'était d'ailleurs pas convaincu que des augmentations d'impôts auraient générer un rendement important. Par contre, si les Français n'aimaient pas les prélèvements fiscaux, ils étaient disposés à prêter leur argent. C'était d'autant plus envisageable que l'épargne était abondante.

Les bons de la Défense nationale furent le premier mode de financement de la guerre. Ils furent émis pour une durée de trois, six et douze mois au taux d'intérêt de 5% soit un rendement important pour l'époque. En outre, les intérêts étaient payés par anticipation c'est-à-dire à la souscription. La formule de cet emprunt ne pouvait que séduire l'épargnant. Ainsi, s'il souscrivait pour 10 000 francs pour une durée d'un an, il empochait immédiatement 500 francs... de quoi s'offrir quelques jours de vacances... sans toucher à son capital.
76 milliards de bons furent achetés au cours de la guerre. Une image de ces bons :
Outre l'aspect financier Ce reçu en forme de diplôme est autant un document officiel qu’une récompense, voire un brevet de civisme, que le généreux donateur pourra exhiber, encadrer ou conserver précieusement, pour témoigner de sa participation active à la Victoire finale comme l'indique la légende sous la reproduction du bon.

Bien cordialement,
Francis.

[*] Alexandre Ribot, homme de la droite modérée.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.04 s  3 requêtes