Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

A livre ouvert ... - les contributeurs de Livres de Guerre
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Montoire - Vichy
-

Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

explication de françois delpla le mercredi 25 juin 2014 à 06h43

puisqu'il faut, paraît-il, développer, Pétain n'est pas Churchill. Il est très réservé devant une entrée en guerre à propos de la Pologne et garde, dans son ambassade en Espagne, de bon rapports avec son collègue allemand.

Ses déclarations de Montoire (24/10/40) sont certes postérieures d'un an, mais gratinées, et ne portent pas la marque d'un vif effort pour masquer sa pensée réelle :

"Le Führer commença par exprimer son regret d’avoir à rencontrer le maréchal Pétain dans des circonstances aussi pénibles. Il aurait été heureux, s’il en avait eu la possibilité, de faire plus tôt la connaissance du maréchal. L’entretien de ce jour constituait aussi la réponse à la lettre que le maréchal lui avait envoyée quelque temps auparavant.

Le maréchal répondit qu’il était très satisfait de l’accueil du Führer, malgré l’atmosphère douloureuse qui régnait partout. Il avait été particulièrement frappé de la compréhension que le Führer lui manifestait dans la situation difficile où il se trouvait. Sa position était vraiment tragique. Il avait toujours été contre la guerre avec l’Allemagne. De précédents gouvernements français l’avaient pour cette raison envoyé comme ambassadeur en Espagne. Quand la crise s’annonça en 1939, il avait demandé par deux fois qu’on le rappelle pour qu’il puisse reprendre ses fonctions au conseil supérieur de la Guerre. Car d’après ses informations la France était sur le point de se lancer dans une aventure funeste. Cela fut pour lui un moment très pénible et, quand pour finir il avait appris la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne, il avait réussi à grand-peine à garder ses préoccupations pour lui. Il tenait cette déclaration de guerre pour une grande folie. Lui qui avait toujours été contre cette guerre, voilà qu’il était appelé maintenant à expier les fautes des gouvernements précédents.
"


(début du procès-verbal, archives allemandes )

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.04 s  3 requêtes