En 1949, il sera condamné par le tribunal militaire de Paris à 20 ans de détention et remis en liberté en 1954.
Doriot (Jacques) - Vichy |
- | (1898-1945). Député communiste en 1922, Secrétaire général de la Fédération françaises des Jeunesses Communistes en 1923, maire de St-Denis en 1930, Jacques Doriot est exclu du Parti Communiste en 1934 pour avoir pratiqué une politique unitaire avec les socialistes. |
Gauleiter - Allemagne |
- | Dirigeant d'un "Gau", district administratif du Reich. |
Milice - Vichy |
- | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand. |
Parti Populaire Français - PPF - Vichy |
- | Fondé en 1936 par Jacques Doriot, transfuge du Parti Communiste. Se disant néo-socialiste (communiste nationaliste), le PPF se rallie à Pétain et prône la collaboration avec l'Allemagne nazie. |
Résistance |
- | Henri Michel dans un de ses livres, - Les idées politiques et sociales de la Résistance, PUF, 1954, p.3 - fait une description très vivante, parlant de la Résistance française. |
GA - Groupe d'armées - France 1940 |
SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection". |
STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis. |
Bonsoir,
Début mai 1944, Jacques Doriot, fondateur du PPF (Parti Populaire Français), fonde, avec l'accord et plus que probablement à l'initiative du gauleiter Fritz Sauckel, des "Groupes d'action" qui auraient pour mission de traquer les réfractaires au STO. Selon les membres du PPF, ces "Groupes d'action" rattachés à la Milice, n'étaient qu'un ramassis de voleurs, d'escrocs, de déserteurs.... Des secrétaires fédéraux du PPF essayèrent en vain d'épurer ces étranges compagnies; ils en furent empêchés par les autorités allemandes qui imposèrent leurs directives.
- Indirectement, Saint-Paulien [1], haut responsable du PPF, établit un lien entre la création des GA, les activités de la Milice et les assassinats de Jean Zay [2] et Georges Mandel.[3] Les responsabilités des nazis semblent évidentes lorsque que l'on sait que les GA sont nés des exigences de Sauckel. Il écrit notamment :
"Je n'avais personnellement qu'une sympathie très modérée pour Maurice Sarraut et aucune pour Jean Zay ou Mandel. Mais lorsqu'il devint évident qu'ils avaient été assassinés, j'ai dit à deux chefs de la Milice, dont l'un était Jean Bassompierre, qu'il s'agissait à la fois de crimes et de fautes politiques. (...) Maintenir l'ordre, ce n'était pas tuer."- Alain Guérin, Chronique de la Résistance, mentionne que "de source sûre" qu'Otto Abetz sollicita de Hitler l'autorisation de faire assassiner Georges Mandel et qu'il prévoyait de faire subir le même sort à Léon Blum, à Paul Reynaud...
"Ne pas agir dans l'affaire d'hier aurait eu pour conséquence de nous faire perdre entièrement la confiance des SS."Bien cordialement,
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