le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : Retour sur les livres de Francis Deleu le mercredi 22 janvier 2014 à 16h51Bonsoir,
Mon édition Hatier, parue en 1964, fait également l'impasse sur la Shoah et autres atrocités nazies.
Le Bordas, Le monde contemporain, publié en 1963, dont le sommaire est quasiment identique à l'édition Hatier, propose deux pleines pages de photos de camps de concentration avec notamment un charnier de corps entassés.
Si dans le texte il n'est pas fait mention des camps d'extermination, par contre dans la partie "Documents" , sous le titre "Le racisme hitlérien" sont publiés plusieurs extraits de Mein Kampf ; un peu plus loin, sous le titre "Les atrocités de la guerre" de larges extraits de la déposition de Rudolf Höss [*] lors de son procès pour crimes de guerre au tribunal de Nuremberg
Un autre exemple d'oubli sur LdG :
Bien cordialement,
Francis.
[*] Orthographié Rudolf Hosz. Pour rappel, Höss était le commandant du camp d'Auschwitz. A la lecture de sa déposition avec tous les détails ne prêtant pas à confusion, toute ambigüité sur l'existence des chambres à gaz est forcément levée. Un court extrait :
"La solution définitive de la question juive signifiait l'extermination de tous les Juifs d'Europe. En juin 1941, je reçus l'ordre d'organiser l'extermination à Auschwitz. Le Gouvernement général de Pologne comprenait déjà trois autres camps : Belzec, Treblinka et Wolzek... Je me rendis à Treblinka pour étudier les méthodes d'extermination. Le commandant du camp me dit qu'il avait éliminé quatre-vingt mille détenus en six mois. Il s'occupait surtout des Juifs du ghetto de Varsovie.
Il utilisait l'oxyde de carbone. Mais ses méthodes ne me paraissaient pas très efficace. Aussi, quand j'aménageai le bâtiment d'extermination d'Auschwitz, je choisis le "Zyklon B", acide prussique cristallisé, que nous faisions tomber dans les chambre de mort par un petit orifice. Selon les conditions atmosphériques, le gaz mettait de trois à quinze minutes pour faire effet. Nous savions que les victimes étaient mortes lorsqu'elles cessaient de crier. Nous attendions alors une demi-heure avant d'ouvrir les portes et de sortir les cadavres. Nos groupes spécialisés leurs retiraient alors bagues, alliances, ou des dents." *** / *** |