le Glossaire de Francis a trouvé : Canaris (Amiral) - Allemagne nazie |
- | (1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Je remonte ce post.... de françois delpla le dimanche 25 août 2013 à 17h42car il me semble aujourd'hui très éclairant, à condition d'être éclairé par le livre de Kerjean sur Canaris et d'autres recherches récentes qui montrent de mieux en mieux le Troisième Reich comme un vaisseau piloté par un capitaine fou mais habile et cohérent.
A partir d'une très bonne question de René Claude, cet "anonymé" nostalgique du manichéisme des années 50, qui a le mérite de discuter sans s'énerver et qui signait, je crois, Ollivier, donne une magistrale leçon de lecture des documents au premier degré, dans le souci de démontrer que Canaris a toujours trahi Hitler (mais sans en esquisser un schéma explicatif cohérent).
Il nous dit que le problème n'est pas la réalité de cette trahison mais, précisément, sa longévité. Là on trouve un début d'explication, sinon de la trahison, du moins de sa non-répression : Himmler lui-même trahit Hitler (en fricotant avec l'étranger) depuis 1942 !
Comme ses émissaires et ceux de Canaris rencontrent plus ou moins les mêmes ennemis, ils savent qu'ils les rencontrent... et voilà ce qui rendrait Canaris "intouchable" pour Himmler !
Et Hitler ? On se demande le moins possible où il est et ce qu'il fait pendant tous ces contacts, qui lui rend compte et de quoi, etc. Ah, cela colle bien, même si on ne le dit pas, faute d'entrevoir et d'envisager le bout de la queue de la question, avec l'idée qu'il est flemmard, planant, confit dans son fanatisme xénopohobe, etc. etc.
Bref : avez-vous comme moi l'impression que ce post de 2009 tombe en poussière au fur et à mesure qu'on le lit ?
Il *** / *** |