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Site personnel de F. Delpla, Historien 1939-45 - François Delpla
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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Aubrac (Lucie) - Résistance (France)
-

(1912- ) née Lucie Bernard.
Lucie Aubrac contribue avec son mari Raymond Aubrac à créer le mouvement "Libération-Sud". Le 21 octobre 1943, à la tête d'un groupe franc, elle libère son mari tombé, le 21 juin auparavant, entre les mains de la Gestapo lors de la réunion de Caluire.


Aubrac (Raymond) - Résistance (France)
-

(1914- ). Raymond Aubrac, de sensibilité proche des communistes, entre très tôt dans la résistance aux côtés d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec lequel il participe, en région lyonnaise, à la création du mouvement "Libération-Sud" dont il devient le chef de la branche paramilitaire.
Arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, avec Jean Moulin notamment, il sera libéré le 21 octobre suivant par un groupe franc dirigé par sa femme Lucie. A Alger, membre de l'Assemblée consultative provisoire, il est nommé par le général de Gaulle, commissaire de la République pour la région de Marseille (1944-1945) où il est, entre autres, chargé de l'épuration.
Il s'oppose à la guerre d'Indochine et participe aux négociations secrètes avec Hô-Chi-Minh.


Frenay (Henri) - Résistance (France)
-

Fondateur de "Combat" premier mouvement de Résistance en Zone Sud.
Compagnon de la Libération - Biographie


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

ah ! cas blanc ! de françois delpla le dimanche 02 juin 2013 à 15h52



Cordier dans son livre De l'Histoire à l'histoire, sorti le 23 mai 2013, à propos de la "table ronde" du 17 mai 1997 :


« La journée se termina par le récit d'un événement que j'ignorais : la venue de la Gestapo au domicile de Raymond, et son arrestation sous son vrai nom de Samuel. »

(cité ci-dessus)


Cordier 8 avril 1997, interviewé dans Libération par Olivier Wieviorka :




J'avoue ne pas comprendre les versions contradictoires de Raymond Aubrac et je ne m'en explique pas les motifs, en particulier pour la visite des Allemands au domicile des Samuel (les parents de R. Aubrac, morts en déportation) après son évasion. Connaissaient-ils donc sa véritable identité?



Amusant, non ?
Mais également accablant.

Je ne poursuis Cordier d'aucune vindicte, appréciant toujours beaucoup de choses chez lui, de son geste de révolte de juin 40 à ses travaux historiques en passant par son apport à l'art (formidable exposition aux Abattoirs de Toulouse, visitée le moins dernier) et sa défense de Jean Moulin contre Frenay éructant en complaisants médias ses accusations de crypto-communisme sous un Mitterrand peu réactif.

Mais lui poursuit d'une vindicte non provoquée le couple Aubrac, et profite outrageusement du décès de Raymond pour souffler sur les braises allumées en 1983 par l'avocat de Barbie.

Qu'il falsifie sciemment des documents facilement accessibles en escomptant que personne ne vérifie ou que, dans son fanatisme, il ne relise rien et ne se fie qu'à sa haine, m'importe peu, encore que j'aie tendance à pencher pour la deuxième solution. De même, à propos des mêmes passages de la "table ronde", j'ai du mal à croire que Stéphane Courtois les ait relus avant d'écrire de façon abyssalement fausse (quelques heures après le décès de Raymond) que Cordier avait sommé Aubrac de dire qu'il était communiste et que le couple était alors sorti en claquant la porte.

Et j'affronte sereinement le risque de me faire traiter moi-même de dégueulasse.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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