le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Intelligence Service - IS - Grande-Bretagne |
- | Service de renseignements britannique.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Romans de bataille le samedi 11 mai 2013 à 09h10Bonjour,
Je pense qu'effectivement un roman peut être utile dans le domaine historique et je donne comme exemple le petit texte qui suit:
"Le marginal, l’atypique est une des figures que l’on rencontre assez souvent dans le milieu du renseignement, Lawrence d'arabie qui appartenait également à cette catégorie décrit, dans "Les sept piliers de la sagesse" ainsi son chef et ses méthodes, alors qu’il était affecté comme capitaine d’Etat-Major au Bureau Mixte de l’Intelligence Service au Caire au début de la Grande Guerre:
« Nous étions peu nombreux, et presque tous ralliés autour de Clayton, Commandant de l’Intelligence Service civil et militaire en Egypte. Clayton était un chef parfait pour notre bande d’hommes insociables. Calme, détaché, lucide, engageant sa responsabilité avec un courage inconscient, il donnait carte blanche à ses subordonnés. Ses propres desseins restaient généraux comme sa science et il agissait sur nous plutôt par influence que par directions formelles. Cette influence n’est d’ailleurs pas facile à décrire. Elle faisait penser à l’action de l’eau, ou de l’huile, qui se glisse, traverse, envahit tout avec une insistance silencieuse. Nul ne pouvait jamais dire où était Clayton, où il n’était pas, ni ce qu’un projet lui devait vraiment. Il ne dirigeait rien apparemment ; mais ses idées précédaient la marche d’autrui. Il impressionnait les hommes par sa sobriété et par une certaine modération tranquille et ferme dans l’espoir. Dans la vie pratique il apparaissait décousu, désordonné, ennemi de la règle : les hommes indépendants pouvaient s’entendre avec lui ».
J’ai côtoyé quelques originaux de ce type, c’était plutôt des intellectuels qui se méfiait de l’action et de son caractère chaotique, mais, bizarrement, je m’entendais bien avec eux. Je fis donc mienne cette analyse mais sans pouvoir m’appuyer sur une autre référence qui serait venue la conforter.
Je trouvais, bien plus tard, un début d’explication à ce mode fonctionnement, non pas dans un essai consacré au renseignement, mais dans un roman historique écrit par Marc PIAZZA, « Le siège de Furiani ». Scènes de la Rébellion en Corse au temps de Pascal Paoli. Editions Anima Corsa. L’auteur met en scène un franciscain, le Père Augustin, qui est chargé d’organiser un service de renseignement pour soutenir les paolistes contre Gènes, au bénéfice des visées du Saint-Siège et du Royaume de France. Le religieux est entouré d’une équipe, un demi-chapitre de moines, qui œuvrent contre la « république maritime génoise ». Ils recueillent du renseignement pour Pascal Paoli, pratiquent la guerre psychologique et désinforment l’adversaire. Le père Augustin s’appuie aussi sur une forme de système d’archives et de documentation. En ce qui concerne le sujet de notre étude Marc PIAZZA décrit page 159 : « Le mode de direction adopté par le Père Augustin aurait eu de quoi en surprendre plus d’un, parmi ceux habitués à la rigidité de la règle monacale ou même militaire. On lui avait appris, lors de sa formation, que même si tout devait être coordonné par lui, il s’agissait avant tout d’un partage des tâches établissant que chacun était seul responsable pour sa part. Il s’employait donc à faire travailler ses gens sans donner d’ordres. Et même le moins possible d’instructions. Il fallait que tout vînt de ses collaborateurs eux-mêmes. A lui de savoir prendre ce qu’ils avaient en eux.
Cela ne signifiait pas que ces moines travaillaient sans disciplines. Mais leur discipline était d’un autre ordre. Elle n’avait rien de temporel. Elle était le reflet d’une spiritualité libératrice qui permet à celui qui a fait sienne l’idée centrale présidant à ses actes de se passer de ces repères visibles indispensables au plus grand nombre. En dépit de leurs caractères si dissemblables, ils appliquaient, à leur façon et chacun dans son domaine la parole de Saint-Jean : « Aime et fais ce que tu veux ».
Le passage du roman de marc PIAZZA vient éclairer et préciser celui des mémoires de LAWRENCE.
Par contre, s'appuyer sur Céline ou Malaparte sur le plan historique me parait plus que hasardeux tant ce qu'ils écrivent est déformé. Il est est étonnant que ces deux "collabos" trouvent grâce auprès de gardiens de l'orthodoxie résistancialiste. *** / *** |