le Glossaire de Francis a trouvé : - | Ecole d'historiens, dite aussi "structuraliste" qui explique l'histoire du nazisme moins par la personnalité, les idées et les actes de Hitler que par le mode de fonctionnement du mouvement nazi et de l'État hitlérien. Selon cette école, la politique de Hitler n'aurait pas eu la cohérence qu'on lui prête souvent. Loin d'être un maître absolu, le Führer apparaît comme un "dictateur indécis et faible" (Hans Mommsen). Par sa rhétorique, il justifie ensuite des initiatives prises en dehors de lui et joue donc un rôle de légitimation a posteriori des actions de ses collaborateurs. Il donne à la politique de son régime les apparences d'une cohérence qu'elle n'a pas. La multiplication des centres de pouvoir, la liberté de manœuvre acquise par chaque dirigeant, au nom du Fürherprinzip, les rivalités et les luttes d'influence, enlèvent toute rationalité à la politique nazie.
Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León : 
Le fonctionnalisme s'oppose à l'intentionnalisme. (Voir ce terme).
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée de terre allemande.
|
Dans ce texte : Résumé des épisodes de françois delpla le mercredi 26 septembre 2012 à 17h53
1) Une information surgit en Allemagne à la fin du siècle, portée notamment par Janssen et Dirks : l'OKH, mécontente de voir Hitler s'en prendre à l'Angleterre, décide de le réorienter contre l'URSS en prenant le taureau par les cornes, mais sans l'informer de rien (le Führer, pas le taureau !). Halder, entraînant son chef Brauchitsch, concocte dès la fin de mai un "plan Otto" d'offensive à l'est et commence à rapatrier des troupes de l'ouest en fonction de ce plan. Hitler, au lendemain de son discours de paix du 19 juillet mal accueilli à Londres, leur semble mûr pour être affranchi et ils lui dévoilent d'un coup toute l'affaire, le 21. Après dix jours de réflexion, il prend la chose à son compte mais impose une variante : au lieu de 80 divisions, le double, et donc, au lieu d'attaquer en septembre, on le fera au printemps suivant.
2)Janssen et Dirks font école, particulièrement auprès de Benoît Lemay à l'occasion de son livre sur Manstein (2006), qui reprend intégralement cette thèse sans que personne ne s'en alarme ;
3) Nous sommes cependant à deux doigts de le faire sur LdG à l'occasion d'un débat en 2007 mais, après que Nicolas Bernard a cité Lemay, nous concentrons notre attention sur une falsification soviétique du journal de Halder (ajout d'une entrée début juin);
4) Il semble que des travaux allemands plus récents offrent une version allégée de l'affaire (Halder Alleintäter, plus question d'un brusque dévoilement devant Hitler le 21...), sans pour autant relever l'énormité de la version première ;
5) Pour l'accouchement ou plutôt la conception de cette énormité, deux parents sont suspects, dont les rôles respectifs restent dans l'ombre : le stalinisme (attaché à démontrer que l'individu Hitler n'avait pas conçu tout seul l'idée d'agresser l'URSS avant d'en avoir fini avec l'Angleterre et que c'était là un phénomène de classe ou au moins de caste -militaire allemande) et le fonctionnalisme (tout aussi rétif à envisager que Hitler ait conçu quoi que ce soit tout seul). *** / *** |