La description du sujet
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | (1894-1982) L'amiral Auphan est nommé secrétaire d'Etat à la Marine le 18 avril 1942. II démissionnera le 17 novembre 1942. II avait été membre des cabinets militaires de Georges Leygues et de François Piétri, commandant de la "Jeanne-d'Arc" en 1936, sous-chef d'état-major de la Marine en 1939, directeur de la Marine marchande en juillet 1940, chef d'état-major général des forces navales en 1941. En août 1944, à Paris, il tentera de transmettre les pouvoirs de Pétain à de Gaulle. Condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en 1946, il comparaîtra en juillet 1955 devant la Haute Cour qui prononcera une peine dont il sera immédiatement relevé. Ardent défenseur de la mémoire du maréchal, l'amiral Auphan est l'auteur de nombreux ouvrages sur Vichy, notamment d'une "Histoire élémentaire de Vichy"
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Dans ce texte : La version du gendre de Laval de Francis Deleu le dimanche 27 mai 2012 à 19h57Bonsoir,
Le gendre de Laval, René de Chambrun, interrogé en 1987 par Fred Kupferman, souligne la part prise par Pierre Laval et sa famille dans une tractation difficile et grosse de périls : ***** Pendant qu'il recevait officiellement les représentants des pays qui possédaient des ambassades à Vichy pour les inciter à intervenir en faveur de leurs ressortissants, j'ai été le voir avec un ami personnel, M. Pinkney Tuck, ministre chargé des affaires des Etats-Unis. J'avais, au préalable obtenu de l'amiral Auphan, secrétaire d'État à la Marine, son accord pour qu'un ou deux navires puissent être envoyés de Marseille à la base de Toulon afin de ne pas trop éveiller l'attention. Nous avions mis au point le projet de tenter de sauver quelques milliers d'enfants juifs étrangers, dont l'âge permettait qu'ils soient séparés de leurs parents.
J'accompagnai M. Tuck à la petite ambassade des Etats-Unis. Il appela M. Summer Welles, sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères. La conversation fut longue et difficile. Je suis d'ailleurs intervenu personnellement, mais nous nous sommes heurtés au
« non possumus » de Welles. Il avait pris la position qu'un aussi large groupement collectif ne pouvait être admis en bloc aux Etats-Unis. Son pays, ma seconde patrie, pratiquait hélas encore le système des quotas restrictifs et des visas permanents, très difficiles à obtenir. Il ajouta que l'Allemagne risquait de considérer cette intervention comme un acte d'hostilité. Ce prétexte me parut absurde, puisque les Etats-Unis étaient en guerre avec l'Allemagne. ***** Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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