le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
-
La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
-
Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
|
Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
|
Komintern - Union soviétique |
- | Le Komintern (abréviation de Kommunistitcheskiy Internatsional) désigne communément l'Internationale communiste ou la Troisième Internationale regroupant la plupart des partis communistes mondiaux. Le Komintern vit le jour en 1919 et fut dissout par Staline en 1943.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
PCF - Parti Communiste Français |
Dans ce texte : ... est très erratique de Nicolas Bernard le mercredi 29 février 2012 à 12h54
L'attitude de Moscou vis-à-vis de la guerre à l'Ouest est très évolutive. Longtemps prévaut la dénonciation officielle de la "guerre impérialiste", ce qui comprend des remarques agressives des organes de presse soviétiques envers les Alliés. Un tel comportement se conçoit aisément.
En effet, l'agression soviétique contre la Finlande a suscité un puissant courant anti-moscoutaire à l'Ouest, plus particulièrement en France, lequel s'inscrit dans un contexte plus général de dépréciation de l'image donnée par la Russie à la suite de l'accord Molotov-Ribbentrop. Et l'U.R.S.S. peut d'autant moins se permettre de froisser le Reich qu'elle négocie avec lui, depuis des mois, un accord commercial, ces pourparlers traînant en longueur.
Le Kremlin a cependant intérêt à ce que le conflit se prolonge... et ne pousse pas les belligérants à s'entendre sur son dos. D'où son recours à une politique qui tient véritablement de la corde raide, dans la mesure où elle consiste, à la fois à rester en froid avec les Anglo-Français sans chercher à commettre l'irréparable, et à satisfaire les Allemands sans pour autant basculer dans la collaboration la plus compromettante.
Or, l'offensive allemande du 10 mai 1940, et plus encore la percée de Sedan qui conduit les Panzer aux portes de Dunkerque, bouleversent la donne. La guerre à l'Ouest risque de prendre fin plus rapidement que prévu. Dès lors, on assiste à un discret, éphémère mais bien réel revirement soviétique consistant à pousser les Alliés à continuer le combat.
Tout d'abord, la presse russe rend timidement hommage aux forces militaires alliées - voir Natalia Vassilieva, "Le Front occidental de la "guerre européenne" vu de Moscou - avril-juillet 1940", in Georges-Henri Soutou & Emilia Robin Hivert (dir.), L'U.R.S.S. et l'Europe de 1941 à 1957, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2008, p. 25-33.
Simultanément, les Alliés sont discrètement encouragés :
- Le 14 juin, l'ambassadrice soviétique en Suède, Alexandra Kollontaï, affirme à son homologue belge "qu’il est de l’intérêt commun des puissances européennes de s’opposer à l’impérialisme allemand" (télégramme de Weizsäcker à Schulenburg du 14 juin 1940, reproduit dans La vérité sur les rapports germano-soviétiques, France-Empire, 1948, p. 124).
- Les 17 et 19 juin, le Komintern envisage de pousser le P.C.F. à s'opposer à l'invasion allemande, assimilée à un assujettissement impérialiste. Ces directives interviennent trop tard, et dans un contexte trop chaotique, pour être assimilées par certains cadres tels que Duclos et Tréand, qui croient que l'ancienne ligne (faire reparaître L'Humanité) reste en vigueur, et négocient à cet effet avec l'occupant.
De telles mesures n'iront pas loin. Et un mois plus tard, le Kremlin, constatant la défaite française, adoptera une attitude encore plus malléable avec l'Allemagne, cherchant à la corrompre par une puissante aide commerciale qui tardait, jusqu'alors, à voir le jour. *** / *** |