La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte : Todorov et la Bulgarie de Francis Deleu le samedi 14 janvier 2012 à 18h29Bonsoir,
L'article de Marc-André Charguéraud se réfère au livre de Tzvetan Todorov, La Fragilité du bien. Le sauvetage des Juifs bulgares, publié en 1999. Dix ans plus tard, en 2009, Todorov signe l'article « Bulgarie » du Dictionnaire de la Shoah.
Le texte relativement court, en illustration de nos propos, ne devrait pas contrevenir aux règles des droits d'auteur: Aucun Juif citoyen bulgare ne sera déporté ni assassiné pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant le pays, allié traditionnel de l’Allemagne, est soumis à la pression des directives nazies. En 1940, une loi pour la défense de la Nation fixe le statut des Juifs et restreint certaines libertés. A l’automne 1942 est créé un Commissariat pour les questions juives. La pression augmente à partir de janvier 1943 avec l’arrivée du Hauptsturmführer Theodor Dannecker, venu pour organiser la déportation : 6.000 Juifs (sur un total d’environ 48.000) doivent constituer un premier contingent. Cette initiative se heurte cependant à une résistance publique, organisée par quelques députés et autres élus, dont le plus actif est le vice-président de l’Assemblée nationale, Dimitar Pechev, ainsi que quelques représentants du clergé orthodoxe, en particulier le métropolite Cyrille. Des éléments de la société civile s’y opposent également, ainsi l’Union des écrivains, l’Union des avocats, etc. Le roi Boris III finit par suspendre la déportation et se contente d’évacuer de nombreux Juifs de Sofia en province. Les insistances de l’ambassade d’Allemagne se heurtent à un refus, même après la mort du roi (août 1943).
En revanche les Juifs de Thrace et de Macédoine, régions prises par l’Allemagne – respectivement à la Grèce et à la Serbie – et placées sous contrôle bulgare, seront bien déportés : on compte en tout 11.363 personnes, dont 12 seulement en reviendront vivantes.
Le sauvetage des Juifs bulgares est le résultat d’une conjonction de facteurs : l’absence de tradition antisémite virulente dans le pays, le courage et l’habilité de quelques figures politiques ou publiques, la prudence du roi. Notons cependant que, dans le Dictionnaire, la Bulgarie est citée à plusieurs reprises et de manière nettement moins complaisante que ne le laisse suggérer Todorov.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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