le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).
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Dans ce texte : Ce sont des choses connues de Emmanuel de Chambost le samedi 17 décembre 2011 à 17h4140 mille hommes c'est le niveau d'étage des Landesschützen. Ces chiffres n'étaient pas contestés. pour avoir des précisions sur ces unités territoriales, comme sur toutes les autres unités allemandes stationnées en France, je renvoie très modestement à mon site, d'autant plus modestement que ce n'est pas moi mais Loïc Bonal qui a dressé la liste.
Il n'est pas prévu que les Landesschützen doivent être confrontés à l'Armée de Vichy. Les 100000 hommes de l'Armée de Vichy sont en zone libre, plus ou moins désarmés. Les Landesschützen sont en zone occupée, et leur rôle est d'occuper le terrain, c'est-à-dire de garder les usines d'électricité, les stations de radio, les Kommandantur, les ponts, de faire des patrouilles.
Pour envahir, le cas échéant, la zone libre, avec des forces supérieures à l'Arméede Vichy, il y a l'ensemble des armées basées à l'ouest, dont l'effectif ne fut jamais inféreur à 380000 hommes.
Instruction d'Hitler du 8 décembre 1941, citée par Eberhard Jäckel, (La France dans l'Europe de Hitler, Fayard, 1968, p.336):
« Dans tous les cas, la puissance des armées de l'Ouest doit être maintenue de manière à assurer la défense des côtes et l'exécution de l'opération Attila ».
De fait, ce sont 4 divisions (environ 60000 hommes), opérationnelles, qui franchissent la ligne de démarcation le 4 novembre 1942 (Paxton, l'Armée de Vichy, trad. française éditée en 2004, p.405)
D'un point de vue purement formel, il ne faut pas s'étonner, si l'on entreprend de compter les Landesschützen, unités territoriales, de ne dénombrer que des unités territoriales, c'est-à-dire de second ordre.
Emmanuel *** / *** |