le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
-
La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
-
Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : Résumé du livre de Cantal le lundi 22 août 2011 à 21h39Résumé :
Dans le Paris de l'Occupation, réduit au périmètre douteux qui va des bureaux du Majestic à l'Omnibus de chez Maxim's, ce livre brosse une galerie de portraits de femmes vénales et exotiques, qui ont fait grand bruit aux heures sombres de l'Occupation allemande. Dans la grisaille ambiante, elles ont vécu pendant quatre ans un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar... Elles sont russes comme la comtesse Tchernycheff, mannequin et actrice de cinéma, qui devint la protégée du sinistre Lafont, chef de la Gestapo française, et la maîtresse d'officiers allemands influents... Ou grecques comme la princesse Mourousi, lesbienne et morphinomane qui faisait main basse sur le mobilier des juifs pourchassés. Après des années de prison, elle finira chez l'abbé Pierre, dans les dortoirs d'Emmaüs... Ou espagnoles comme la marquise de San Carlos, franquiste de la première heure, qui s'acharnait sur les réfugiés républicains qu'elle dénonçait à son amie intime, la comtesse Seckendorff - laquelle, autrichienne, agent double connu sous le nom de Mercedes, réussira mystérieusement à échapper à la justice française et finira dans la peau d'une pairesse d'Ecosse... Dans ce sinistre carrousel où l'on croise également des courtisanes de haute volée telles que Sylviane d'Abrantès ou la comtesse Olinska, naît et prospère un monde de trafics et de compromissions porté par la veulerie des hommes en place et les complaisances de l'occupant. Grâce à l'ouverture récente des archives de justice, ce livre dévoile pour la première fois les vies extravagantes de celles qu'on surnomma, après guerre, les " comtesses de la Gestapo ", ces fleurs vénéneuses dont l'éclat fut peut-être fugitif mais le parfum assez capiteux pour nous troubler - et nous déranger - encore aujourd'hui.
A propos de l'auteur :
Cyril Eder, ancien professeur de lettres en Californie, travaille depuis longtemps sur les archives secrètes des milieux de la collaboration. Les comtesses de la Gestapo est son premier ouvrage publié chez Grasset. *** / *** |