le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : De plus en plus drôle de françois delpla le jeudi 09 juin 2011 à 10h29
Se réclamer de la parole d'un théoricien nazi en ajoutant "les faits sont les faits", alors qu'il serait plus juste (mais d'une utilité toute relative) de dire que "les mots sont les mots", voilà une rare démonstration d'impuissance.
Cela dit, il est gravement erroné de prétendre que je "traite" Hess de menteur. C'est plutôt toi qui le traites comme un très fiable gentleman. Je dois donc une fois de plus rappeler des choses que j'ai dites, sans avoir aucun goût pour les répétitions et en souhaitant qu'enfin nous puissions avancer (c'est le cas, d'ailleurs, partout où la discussion n'est pas verrouillée... ce contre quoi on ne te voit guère protester).
Il ne s'agit pas de traiter les personnages historiques, pas plus que les historiens, de ceci ou de cela, mais de jauger la validité de toute affirmation, ce qui est la base même du travail d'historien. A la question qui nous préoccupe : "Hitler a-t-il envoyé Hess ?" il y a tout de même une réponse évidente, positive, en raison de tout ce que nous savons des rapports des deux hommes (amitié, admiration, subordination, collaboration étroite sur la question des rapports avec l'Angleterre après la chute de la France...) et une, négative, hautement problématique : quand et pour quelle raison Hess se serait-il mis à cacher des choses à son maître et idole ? est-il concevable que ce soit dès octobre 40, lorsqu'il commence à s'entraîner sur son avion, alors qu'ils viennent d'écrire ensemble au duc de Hamilton ? Si non, Hitler est au courant de ces entraînements : cela ne jette-t-il pas une suspicion fatale sur les efforts faits après coup pour faire croire que Hess était interdit de vol ?
Et surtout : comment établir, de manière sûre et scientifique, l'existence d'une cachotterie entre des gens qui étaient loin de tenir procès-verbal de leurs entretiens et de leurs conversations téléphoniques ?
Ah oui, en un sens, tu as entièrement raison de t'en remettre à la parole de Hess : c'est bien le seul moyen de prouver ta thèse ! mais comment sa fragilité peut-elle t'échapper à ce point ? *** / *** |