le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Voyons ! de françois delpla le lundi 06 juin 2011 à 03h50
C'est l'un des plus étranges comportements internautiques que celui consistant à demander l'arrêt d'une discussion, alors qu'il est si simple de ne pas cliquer.
Très souvent, l'argument invoqué est qu'on tourne en rond alors que ce n'est même pas vrai !
En l'occurrence, Tie-tie 07, certes, se répète, mais son malaise est patent et il est clair que ses arguments se fondent essentiellement sur la discussion elle-même, où les partisans de la thèse qu'il réprouve sont accusés à tort de ne pas lui répondre et de ne pas invoquer de preuves. Or la discussion fait évoluer les siennes... à la façon d'une peau de chagrin : dans sa dernière intervention, la seule invoquée, censée pourvoir à tout, est la parole même de Hess. Le rappel, fréquent, du fait qu'il s'agit non seulement d'un dirigeant nazi auteur de nombreux mensonges avérés et de coups en douce avec Hitler parfaitement établis, mais d'un théoricien de la légitimité du mensonge en politique, n'y fait rien et ne fait jamais l'objet de la moindre réponse.
De plus, la méthode historique la plus élémentaire qui veut qu'on se demande, devant toute déclaration orale ou écrite, si son auteur a des raisons de mentir, aboutit ici à une conclusion nette et sans bavure : oui, puisqu'il s'agit d'un agent arrêté en territoire ennemi et qu'il est de règle universelle, en pareil cas, si on n'opte pas pour la trahison, de compromettre le moins possible son gouvernement.
Loin d'être superficiel ou marginal, ce débat touche au coeur même de la question nazie et de l'usage qu'on doit en faire aujourd'hui. S'agit-il de maintenir une vision moraliste et manichéenne d'après laquelle il s'agit d'un ramassis de méchants, non seulement envers les antres mais entre eux, et il serait à la fois vain et vilain de démêler les mobiles et les machinations de chacun, ou va-t-on en venir enfin à une juste appréciation du talent et de l'unité de direction qui seuls sont à même d'expliquer la durée et l'ampleur des dégâts ? *** / *** |