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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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NSDAP - Nationalsozialistische Deutsche Arbeitspartei - Allemagne nazie |
- | Parti national-socialiste des travailleurs allemands c'est-à-dire le parti nazi.
Le NSDAP voit le jour en 1920 et succède au DAP (Parti ouvrier allemand) fondé en 1919 par Anton Drexler. Le NSDAP peine à s'imposer. La crise économique de 1929 lui attire un nombre considérable d'électeurs séduit par le discours de son chef, Adolf Hitler. Aux élections de 1932, le NSDAP devient le premier parti allemand... avant de devenir le parti unique du IIIe Reich après l'interdiction des autres formations politiques en 1933.
(Voir aussi "Partis politiques en Allemagne").
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Dans ce texte : Espion et espion de Christian Favre le mercredi 01 juin 2011 à 06h31Effectivement les nombreux espions s'intéressaient avant tout à l'armée et aux structures de défenses, ce qui dément déjà l'idée encore bien encrée de prétendus accords secrets, ou de commerce qui auraient protégé la Suisse.
On ne perd pas son temps à percer la défense prétendue alliée. On me répondra que les mécaniciens suisses étant très performants il n'était pas inutile de connaître quelques mécanismes, cependant les espions s'intéressaient également aux lignes de défenses, aux déplacements des troupes, et tout ce qui touchait au fonctionnement de l'armée. Le contre-espionnage étant devenu tellement performant que les Allemands finirent par préferer la collaboration de Suisses qui, avec l'accent et la langue, pouvaient mieux se fondre dans la population. Le contre-espionnage a tout de même touché l'intouchable: la Banque des Règlements Internationaux dont un des collaborateurs fut expulsé.
Concernant l'activité nazie en Suisse ce paragraphe tiré du chapitre sur l'assassinat de Gustloff en dit long:
Werner Rings La Suisse et la guerre p.67
Ce fut le jour où, à l'époque de l'effondrement du Troisième Reich, la police fédérale pénétra dans le «foyer allemand» à Berne et y saisit 30000 pattes d'épaules noires.
Les découvertes de la police montrèrent peu avant l'attentat contre Gustloff combien poussée était l'infiltration nationale-socialiste en Suisse, combien elle était ramifiée, combien utile elle pouvait être à l'espionnage politique et économique du Troisième Reich. Gustloff, que les autorités continuaient à tenir pour un homme assez inoffensif, un agent au fond correct et loyal, apparut comme une pièce maîtresse de l'Allemagne sur l'échiquier suisse
C'est à partir de l'assassinat du responable nazi en Suisse Wilhelm Gustloff que les autorités interdirent l'activité du NSDAP. *** / *** |