le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SOE - Special Operations Executive - Grande-Bretagne |
- | Service secret britannique chargé de l'action en Europe. Les "Réseaux Buckmaster" sont la branche française du SOE.
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Dans ce texte : Ce n'est pas le seul ! de Alain Cerri le dimanche 22 mai 2011 à 19h35
Tombez-vous vraiment des nues ? En effet, sans être formellement interdits, de nombreux ouvrages étrangers (et même français !) sur la Résistance en France ne sont pas traduits (pour les étrangers) ou ne sont pas réédités (pour les français) sous la pression de certaines associations d'anciens résistants ou autres gardiens sourcilleux du Temple.
Je citerai, entre autres, le livre du lieutenant-colonel de la French Section du SOE, Richard Heslop, The Famous British Agent's Dramatic Account of his work in the French Resistance (Rupert Hart - Davis, London, 1970), jamais traduit en français parce que son appréciation des maquis de l'Ain, dans lesquels il avait été parachuté, et surtout du maquis des Glières, n'avait pas plu aux responsables français. Depuis longtemps, je donne ma propre traduction de quelques extraits sur ma page :
http://alain.cerri.free.fr/index5.html
Je citerai aussi Le bataillon des Glières de Michael J. Bird, traduit et publié aux éditions France-Empire en 1967, mais jamais réédité en raison de son caractère anticommuniste, ce qui gênait, non seulement les communistes, mais aussi les gaullistes qui voulaient faire des Glières le symbole de l'unité nationale retrouvée.
Je citerai également, pour finir par un ouvrage français plus récent, le livre de l'historien Alain Dalotel, Le maquis des Glières (Plon, 1992), qui présente une intéressante enquête et un nouvel éclairage, mais qui a vite disparu des rayons des librairies parce qu'au delà des images d'Epinal, il remet en cause certaines exagérations « résistancialistes » et minimise l'importance militaire du combat des Glières, ce qui a sans doute ennuyé certains en haut lieu. Voir ma page
http://alain.cerri.free.fr/index14.html
L'histoire de la Résistance est toujours à faire ! *** / *** |