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Tu trahiras sans vergogne et Mon père l'inspecteur Bonny - Philippe Aziz et Jacques Bonny
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Abwehr - Allemagne nazie
-

Service de renseignement et de contre-espionnage allemand sous la direction de l'amiral Canaris.
De son nom complet : Amtsgruppe Auslandnachrichten und Abwehr.
En abrégé: A.Ausl./Abw.


Kieffer (Philippe) - France libre
-

(1890 - 1962) Capitaine de frégate
Né aux Antilles, officier de réserve de la marine, Philippe Kieffer reprend du service en septembre 1930, à l'âge de 40 ans.
À la suite des opérations d'évacuation de Dunkerque, il rejoint Londres dès le 19 juin 1940 et s'engage dans les Forces navales françaises libres (FNFL) le 1er juillet 1940. Il est à l'origine de la création des commandos fusiliers marins en 1941, qui prennent part au raid sur Dieppe en août 1942.
En 1944, le 1er BFM (bataillon de fusiliers marins) est affecté à la 1re brigade du commando n° 4 de l'armée britannique. Philippe Kieffer commande ainsi les 177 premiers français qui débarquent le 6 juin 1944 en Normandie ; il s'illustre ensuite lors de la prise de Paris puis durant la libération des Pays-Bas.
Député en 1945, il décède des suites d'une longue maladie en novembre 1962.
[Source : Historia, Thématique, n° 89, mai-juin 2004, p. 28]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).

Dans ce texte :

La Carlingue de Serge Desbois le mercredi 11 mai 2011 à 17h47

Le « 93 rue Lauriston » n’était pas un vaste immeuble. Chaque étage était assez étriqué et comportait 2 à 3 petites pièces. Au 1er étage se tenait Bonny qui était un homme de bureau et qui tenait toute la comptabilité avec minutie, des vols d’argent, de bijoux, de lingots d’or dérobés au Français en particulier aux familles juives.
À ce 1er étage, il y avait 2 secrétaires au début mais un jour elles ont disparu car, sans doute, elles voulaient échapper à l’ambiance nauséabonde.

Bonny effectuait son travail avec sérieux d’autant plus qu’il était le seul à « avoir de l’instruction », le chef Chamberlin dit Lafont comme tous les autres de la Carlingue, permanents ou occasionnels, étaient presque tous illettrés.

Lafont, le chef, était au 2ème étage du 93 rue Lauriston. Il avait un bureau et un lit où il recevait de nombreuses maîtresses. Ici sont passées certaines comtesses vraies ou fausses comme la Tchernycheff-Bezobrazoff, les actrices Yvette lebon et Monique Joyce etc. Fatigué de la Tchernycheff, il l’a repassé à son chauffeur Eddy Pagnon.

Au dessus du 2ème étage, nous ne savons pas. Était-ce les chambres des « permanents », des gardes du corps de Lafont ? Existait-il des pièces réservées à la torture ?

Au sous-sol il y avait une cuisine aménagée et la cuisinière.
Aziz pensait qu’il y avait aussi une autre pièce pour la torture ?

Lafont était connu dans tous les cercles collaborationnistes de Paris mais nous avons peine à croire que dans ces petites pièces exiguës, il recevait le gratin comme le ministre Chassaigne, le préfet de Police Bussières et bien d’autres, et tous ensemble quelques fois.

Il accueillait aussi les gradés de la Gestapo et de l’Abwehr qu’il arrosait grassement : Le général von Behr, le colonel Knochen, le commandant Boëmelburg, le commandant Kieffer, la commandant Scheffer de l’Abwerh, le capitaine Radecke, un habitué, le capitaine Muller etc.

Dans l’entrée du « 93 », Lafont avait placé un énorme portrait de Hitler et de Goëring de 3m / 3m.

Lafont avait acquis, ou volé, un hôtel particulier à la fin de son règne, à Neuilly, pour se loger et il avait consulté un antiquaire qui lui livrait du style Henri II. Il n’y connaissait strictement rien. Devant le portrait de Mme de Staël, il avait demandé « qui c’est, cette gonzesse ?»

Maître du Tout-Paris, après avoir circonscrit la Gestapo et l’Abwehr par ses cadeaux colossaux ( sauf le général Oberg qui ne s’est pas laissé faire ), en 1944 Lafont rêvait : Il pensait que peut-être il pourrait finir général lui qui était actuellement « Hauptmann » c’est à dire capitaine de la Wehrmacht. Il s’en était ouvert à Abel Danos, un de ses fidèles voyous qui lui avait rétorqué : « Tu ne sais même pas lire et écrire » et qui avait pris une baffe mémorable.

Tout ceci semble vrai car Aziz a interviewé des gens proches de la Carlingue comme Georges Prades conseillé de Paris et ami du gratin collaborationniste par exemple.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes