le Glossaire de Francis a trouvé :
Oberkommando der Wehrmacht - OKW - Allemagne nazie |
| - | Haut commandement de l'armée allemande.
|
| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
| - | Nom de l'armée allemande de 1919 à 1935. Reichswehr signifie littéralement "Défense du Reich". Dans les limites imposées par le Traité de Versailles, la Reichswehr ne pouvait compter plus de 100.000 hommes dans l'armée de terre et 25.000 dans la marine. Lorsque Hitler, en 1935, décida de la réarmer, la Reichswehr pris le nom de "Wehrmacht" (voir ce terme).
|
Wehrmacht - Allemagne nazie |
| - | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
|
Dans ce texte : Hors-série n° 15 : Guderian - Prophète de la guerre moderne de Francis Deleu le jeudi 24 février 2011 à 21h38
Vétéran de la Première Guerre mondiale, membre des corps francs opérant sur la Baltique, officier dans la Reichswehr puis dans la nouvelle Wehrmacht, Heinz Guderian a jusqu’en 1939 un parcours prometteur. Mais c’est à partir du printemps 1940 que l’homme s’illustre pleinement, lorsque son concept de Panzer-Division et de « guerre-éclair » prouve toute sa pertinence durant le Westfeldzug, en ravageant les armées alliées. La percée de Sedan est un exemple, parmi d’autres.
Fin tacticien, stratège éclairé, travailleur acharné, visionnaire convaincu de la justesse de ses vues, il ne se fera pourtant pas que des amis parmi ses condisciples de l’Oberkommando der Wehrmacht. Sa relation avec le pouvoir hitlérien sera aussi teintée d’une certaine ambiguïté, et sa carrière s’en ressentira.
Alors, Guderian, père des Panzertruppen ? Celui qui publiera « Achtung Panzer ! » puis, bien plus tard, « Panzer Leader », a en effet toujours prêché pour l’existence d’une puissante force cuirassée et autonome, une troupe non plus au service du fantassin, mais au contraire appuyée par toutes les autres Armes. Pour autant, Heinz Guderian n’a rien inventé ; il reprend souvent à son compte diverses théories militaires plus anciennes, allemandes ou étrangères, qu’il aura l’intelligence d’amender, et de coordonner pour en faire une doctrine opérationnelle prodigieuse d’efficacité.
Dans ce numéro hors-série de Batailles & Blindés, Hugues Wenkin revient sur le parcours du général de Panzer et sur son apport essentiel au fameux « Blitzkrieg » allemand. Il étudie pour cela sa formation et ses influences, avant d’analyser sa vision tactique et ses campagnes. Une partie de l’ouvrage est aussi dédiée à son héritage intellectuel dans la guerre moderne. Pour illustrer cette publication, la rédaction de Batailles & Blindés a réuni une formidable collection de photographies d’époque, de profils en couleur, mais aussi de plans, de cartes et de schémas explicatifs. *** / *** |
Temps entre début et fin du script : 0.04 s 3 requêtes