le Glossaire de Francis a trouvé : Canaris (Amiral) - Allemagne nazie |
- | (1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.
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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : spéculations et réalités de françois delpla le mardi 18 janvier 2011 à 16h33tout d'abord une confirmation : Höhne parle du voisinage pavillonnaire en passant. il est même très bon public quand Lina Heydrich dans un entretien de 1975, donc avant ses mémoires, lui dit avoir appris, quand Heydrich et Canaris se sont rencontrés une première fois "par hasard" dans la rue en 1935, que c'est comme cela (sic) que le n° 2 des SS a appris la promotion d'un vieil ami à la tête de l'Abwehr !!!
Cette cécité de biographe ne prouve rien de même, ai-je coutume d'écrire, que toutes les erreurs écrites après coup ne changent rien à la réalité historique. Cependant elle a une signification : elle nous instruit sur la structuration de l'esprit de la plupart des gens qui écrivent sur le nazisme avant, disons, les années 1990. Ils s'imaginent le SD et l'Abwehr comme des bureaucraties rivales et ne voient littéralement pas les passerelles.
Mon post précédent est largement spéculatif mais il ne faudrait pas le négliger pour autant : il ne fait que répondre à l'objection de Nicolas suivant laquelle, si Canaris avait été un homme de Hitler, celui-ci l'aurait mieux protégé. Or il était un homme de Hitler, comme Kerjean l'a démontré et risque, avec sa prochaine thèse, de le démontrer de plus en plus. Il faut donc trouver une logique, et j'en ai proposé une.
J'avais déjà eu l'occasion de le dire ici, dans une discussion avec Olivier Pigoreau : pour que la trahison de Canaris soit admise comme un fait historique, il faudrait pouvoir lui assigner un début. Début 1938, disait mon interlocuteur. Alors là non, impossible, avais-je répondu. Un régime aussi divisé par le sommet ne conquiert pas deux ans plus tard la moitié de l'Europe. Donc, si Canaris n'est pas traître envers Hitler en 1938, il l'est envers les traîtres, car il y a quand même dans le lot quelques vrais conspirateurs (dont déjà, sans doute, Oster).
C'est donc la fin de la collaboration Canaris-Hitler qui serait à dater, plutôt que le début de sa trahison. *** / *** |