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Assassinat d'un éditeur à la Libération, Robert Denoël - Louise Staman
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Brasillach (Robert) - Ecrivain
-

(1909-1945) Entré à l'Ecole normale supérieure, Brasillach mènera plus tard une triple carrière de journaliste (notamment à L'Action française), d'historien de la littérature et de romancier. Attiré par le fascisme italien et allemand, Robert Brasillach sera, avec Drieu La Rochelle, le grand écrivain "fasciste" de sa génération. Fait prisonnier en 1940, il se déclare partisan de la collaboration avec l'Allemagne nazie. Libéré en 1941, il tient la librairie germanophile "Rive gauche" et anime la feuille collaborationniste et antisémite "Je suis partout". Poursuivi en 1945 pour collaboration, il fut condamné à mort notamment en raison de ses articles dans "Je suis partout".


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Assassinat de l'Éditeur Denoël en 1945 de Serge Desbois le samedi 04 décembre 2010 à 16h51

Donc toutes les hypothèses avaient été envisagées en ce qui concerne l’assassinat de Denoël. À savoir ? Avaient-elles été vraiment toutes envisagées.

Denoël et sa maîtresse Jeanne Loviton dans leur vieille Peugeot 302 ( nous sommes en 45 ) descendaient depuis la rue de Constantine vers le boulevard des Invalides sur le coup de 21h le soir lorsque au coin de la rue de Grenelle un pneu éclata. C’est du moins la version officiellement admise.

Ils devaient aller au théâtre. Mme Loviton alla chercher un taxi pendant que Denoël réparait. Quelques minutes après, l’éditeur était trouvé assassiné d’une balle de 11,43 tirée dans le dos sur le trottoir d’en face près du Ministère du Travail comme le montre la reconstitution ci-après ( bien entendu en hiver le crime avait eu lieu de nuit près de 21 h).

La voiture quelques heures après, fut remise à Mme Loviton sans que les empruntes ne soit analysées ni que le pneu soit vérifié

N’y-avait-il pas un 3 ème passager dans la voiture ou bien un homme en voiture qui suivait la 302.

Mme Loviton avocat, écrivain et ayant des intérêts dans l’édition, avait le « bras long ». Connue du tout Paris, en particulier de Mme Suzanne Borel diplomate, épouse de Bidault, l’ancien résistant et ministre plusieurs fois sous la 4ème république, elle intéressa la justice mollement.

N’a-t-on pas pensé à un crime gratuit de rôdeur. Il y aurait eu un groupe de transport américain qui cantonnait près de la place des Invalides, mais le porte-feuille de Denoël contenant une forte somme d’argent, était intact. Et puis cette solution était émise après coup. Les soldats américains étaient partis peut-être depuis longtemps en décembre 1945.

Quelques auteurs ont discuté pour savoir si le pistolet de l’assassin était du 11,43 ou du 11,45. Maldonne : Il n’y a pas de pistolet de 11,45. Le Pistolet appelé P 45 était du calibre 11,43. Chacun y va de son couplet.

Le 11,43 n’était pas une arme utilisée dans l’armée allemande ni dans l’armée française. Le calibre était du 7mm, voir du 9mm.
C’est l’armée américaine qui nous l’a apportée à la libération. Elle était en vogue chez les gangsters américains.
L’armée U.S. en avait tellement produit pendant la guerre qu’elle a cessé sa production bien avant le débarquement. Vraisemblablement il y en avait eu de nombreux parachutés pendant la guerre chez les Résistants

Tout de suite les enquêteurs ont porté leur attention sur 2 personnages : l’un avocat communiste, ancien déporté, chef de cabinet du Ministère du Travail, tout proche, Roland-Lévy qui devait finir comme membre du conseil supérieur de la Magistrature. Il ne se dérangea même pas pour témoigner. Il logeait au Ministère du Travail comme indiqué ci-dessous.

Le second Guillaume Hanoteau, avocat, qui en ce dimanche 2 décembre était avec Lévy au ministère du travail (en ce lieu désert ). Il disait qu’il voulait se rendre à l’assemblée nationale. Pas de chance, cette assemblée arrêtait de siéger ce jour là vers 21 h.

Guillaume Hanoteau n’était pas seulement avocat, il était aussi journaliste. Il était célèbre chez les Français des années 60/70 à travers Paris-Match, R.T.L., etc.
Ancien résistant, sous le nom de « Lombard », il était connu pour avoir fait un transport d’armes de la Cagoule dans une cache au palais de justice vers un autre avocat. Il s’agissait de 200 pistolets et de quelques fusils-mitrailleurs ( témoin Debû-Bridel)

Mais les juges marchant sur des orties, s’intéressaient à ces personnages tout aussi mollement.

Par exemple le portier du Ministère du Travail, Mr Ré (c’est une époque où ces gens travaillaient assidûment la nuit comme le jour ) a affirmé que Hanoteau était sorti vers 21 h avec Lévy du Ministère. Il fallait sonner à la porte cochère même de l’intérieur. Mais dans ce Ministère ce portier ne l’avait jamais vu y entrer. Puis tous les deux sont revenus et entrés à nouveau dans le Ministère. Roland-Lévy a dit qu’il avait oublié ses cigarettes. Les enquêteurs n’ont pas approfondi.

Hanoteau vivait avec Alice Sapritch. Celle-ci avait remarqué qu’il était très sévère envers la collaboration et promettait qu’après jugement certains « collabos » de l’écriture comme Brasillach seraient fusillés. C’est ce qui s’est passé.

Quelques jours après le 2, Hanoteau était rayé du barreau des avocats sous le secret professionnel sans que jamais les juges aient délivré une commission rogatoire pour pouvoir en consulter la raison.

En 1945 les enquêteurs et juges semblaient bien faire leur travail apparemment mais ne plongeaient pas trop dans les arcanes de la Résistance.

*** / ***

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