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Le Brise Glace - Victor Suvorov
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


BP - Bataillons de Pionniers - France

PCF - Parti Communiste Français

Dans ce texte :

l'article de Françoise Thom de françois delpla le mardi 16 novembre 2010 à 18h57

Je n'avais point lu encore cet article ambitieux, qui entend revenir sur la dernière thèse avancée concernant l'état d'esprit de Staline avant l'attaque allemande, celle de Gorodetsky, presque sans nommer ce dernier.

C'est un peu la synthèse de l'eau et du feu, et un mixte de Gorodetsky et de Souvorov (guère plus nommé et encore moins jugé).

Elle me fait aussi penser un peu à Frieser, l'auteur encensé d'une théorie manifestement fausse sur la campagne de France.

Dans les deux cas, il est question d'une grande offensive hitlérienne, préparée avec un soin jaloux sur le plan militaire, politique et propagandiste, sans que le dictateur allemand soit mis en scène ou presque. Ou plutôt si, mais comme l'est le décor ! Il est dans le paysage comme une sorte d'invariant passif.

Ainsi Mein Kampf n'est pas nommé, ni posée la question de savoir si Staline alors le relisait ou non. On croit d'ailleurs comprendre que si, puisqu'il s'attendait à recevoir le gros du choc vers l'Ukraine, mais le fait n'est rapporté qu'à une lubie de Staline et à son refus d'écouter des généraux plus inquiets pour le nord.

Particulièrement révélateur d'un parti pris est le traitement des rapports Churchill-Staline. Leur refroidissement radical au lendemain de Mers el-Kébir n'est pas perçu. Cripps, le nouvel ambassadeur, longuement reçu par Staline le 1er juillet et jamais plus ensuite, est dit avoir été constamment rejeté et humilié, notamment dans ce passage :

Lorsque, le 3 avril 1941, il essaie d’obtenir une audience de Staline ou de Molotov, pour leur communiquer une lettre de Churchill mettant Staline en garde contre l’imminence de l’attaque allemande, il ne parvient à se faire recevoir que par l’odieux Vychinski, vice-commissaire du peuple aux Affaires étrangères, et ce le 18 avril !

Vichinsky est peut-être odieux, sûrement même, mais il est, comme l'indique FT elle-même, vice-ministre, et c'est l'usage diplomatique le plus courant de faire recevoir par le n° 2 du ministère le représentant d'un pays avec lequel on est en froid, en lui refusant la porte, et du ministre, et du chef de l'Etat. Ainsi Cripps était-il couramment reçu par Vichynski !

J'en resterai donc pour ma part à Gorodetsky : loin de nourrir des rêves d'expansion, Staline ne sait qu'inventer pour apaiser Hitler et le convaincre de se tourner résolument contre la Grande-Bretagne. Il se fait tellement humble que l'Allemand devrait au moins présenter des demandes avant d'attaquer, et il ne pourrait faire autrement que de les satisfaire. Et s'il se met à parler d'offensive quelques semaines avant l'échéance, c'est parce qu'il se demande s'il ne faut pas assortir la servilité, puisqu'elle ne marche pas, d'un brin de menace.

Il faut beaucoup d'acrobaties dialectiques pour rattacher tout cela à une idéologie révolutionnaire et expansionniste !

Justement, FT fait grand cas, à ma stupéfaction, du prétendu discours stalinien du 19 août 39 devant le Bureau politique, pour justifier le pacte signé quatre jours plus tard par de grands projets de soviétisation de l'Europe entière. Je croyais que c'était un faux du Deuxième Bureau français, nécessaire à la politique de Daladier et forgé à cet effet début octobre. En aurait-on enfin trouvé un exemplaire en russe dans les archives ? Eh non, c'est toujours la version française, ramenée d'Allemagne en 45 par l'Armée rouge. Mais l'auteur se demande sérieusement qui, du BP, a bien pu cafter comme un ministre français au Canard (c'est moi qui ajoute) et propose que ce soit Staline lui-même, pour em. le PCF !

Quelqu'un sait-il s'il y a du nouveau sur cette affaire ?

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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