le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : j'apprécie en connaisseur ! de françois delpla le jeudi 04 novembre 2010 à 17h04
La conjoncture de juin 40 est on ne peut plus différente de celle d'octobre et les raisons, pour Léopold, de ne pas rencontrer Hitler bien plus fortes au printemps qu'à l'automne.
D'autre part le mémorandum que tu cites, en le datant du 31 mai, ne dit pas qu'il va refuser, mais "différer le plus possible".
En octobre, il doit trouver qu'il a assez différé. En tout cas, il n'y a vraiment rien qui étaye l'idée qu'il ait soit refusé, soit annulé une rencontre.
Quant à l'arrêt de deux jours à Yvoir, puisqu'on en est réduit aux conjectures il faut remarquer que ses causes peuvent n'être point du tout locales.
Pour moi, la piste italienne est la plus tentante. Je doute, depuis la rédaction de Montoire, du récit classique selon lequel il fonce à Florence à la nouvelle que Mussolini va attaquer la Grèce, pour l'en dissuader, et arrive trop tard. C'est encore une variante du Hitler violent et maladroit qui se prend les pieds dans tous les tapis.
Il est bien plus intéressant, et probablement beaucoup plus sûr, de remarquer que cette agression lui plaît (notamment parce qu'elle déplace le centre de gravité de la guerre vers l'est), mais qu'il doit tout faire pour ne pas paraître en être l'instigateur. Il doit donc arriver après la bataille. Encore faut-il qu'il soit sûr que Mussolini ne recule pas au dernier moment -d'où la nécessité de surveiller de très près ce qui se passe à Rome, et de partir pile au bon moment. *** / *** |
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