 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Au sens strict "Abteilung" pourrait se comprendre comme étant la partie d'un ensemble.
Dans la Wehrmacht, le terme prend diverses significations selon son utilisation. Dans la majorité des cas, "Abteilung" signifie "bataillon". Le terme est également utilisé pour désigner un détachement (un détachement d'armée par exemple), une section ou un département.
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- | Dans l'armée suisse, à l'instar de la Wehrmacht, le terme désigne aussi un corps de troupe composé de plusieurs unités (compagnies, batteries) mais se traduit en français par "groupe" ("gr art" pour "groupe d'artillerie" [Art Abt / Artillerie Abteilung] ou "gr DCA" pour "groupe de défense contre avions" [Flab Abt / Fliegerabwehr Abteilung), alors que "bataillon (bat)" se traduit en allemand par "Bataillon (Bat)" ("Inf Bat" pour "Infanterie Bataillon" [bat inf / bataillon d'infanterie] ou "Pz Bat" pour "Panzer Bataillon" [bat chars / bataillon de chars).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte : Être à la fois nationaliste flamand et résistant de Francis Deleu le vendredi 24 septembre 2010 à 17h00
Bonsoir,
La politique et les courants d'opinions en Belgique sont d'une rare complexité…. y compris pour les natifs du royaume.
A titre d'exemple, pendant le Seconde Guerre mondiale, ma bonne ville en Brabant flamand se distingua comme lieu de rassemblement de mouvements nationalistes flamands et nids de résistance à l'occupant. Un journal clandestin, De Vrijschutter (Le Franc-tireur) [*] y était imprimé et largement distribué (jusqu'à 17.000 exemplaires par numéro). L'originalité du journal était paradoxalement d'être à la fois violemment antinazi et profondément "Vlaamsvoelend" (intraduisible ou alors par Flamand de conviction) avec parfois des accents dignes de nos politiciens actuels ... sans prôner pour autant le séparatisme.
La devise en en-tête de chaque numéro du journal était : Wij willen geen Duitsche taal, geen Duitsche cultuur, geen Duitsche dwingelandij. Wij willen onszelf zijn en blijven: vrije Vlamingen in een vrij België(
Nous ne voulons pas de la langue allemande, ni de la culture allemande, ni de la tyrannie allemande. Nous voulons être nous-mêmes et le rester : Flamands libres dans une Belgique libre). Bien cordialement,
Francis
[*] "De Vrijschutter" était l'une des 567 feuilles clandestines publiées en Belgique occupée. La plus connue fut "La Libre Belgique" clandestine.
A titre de comparaison, la presse sous la botte, soumise à la censure de la Propaganda-Abteilung, comptait 26 journaux.
Notons encore que sur les 12.128 Belges reconnus comme membres actifs de la presse clandestine, plus de 2.000 le payèrent de leur vie.*** / *** |
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