Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Mecheln-Auschwitz 1942-1944 - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


rafle - Vichy
-

Spécialité de la police française aux ordres de l'occupant nazi ou de Vichy. La plus connue est la grande rafle du Vel' d'Hiv' (voir ce terme).
On le sait moins, la rafle du Vel' d'Hiv' a été précédée de quelques autres:
- 14 mai 1941: arrestation de 3.700 Juifs allemands, tchèques et polonais qui croyaient avoir trouvé refuge en France. "Parqués" dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.
- 20 août 1941: arrestation à Paris de 4.000 Juifs. Direction Drancy.
- 6 décembre 1941: arrestation de 1.000 notables et intellectuels, presque tous Français, envoyés au camp de Compiègne.
- 16 et 17 juillet: Vel' d'Hiv'.
Les rafles ne se limitent pas à la zone Nord (occupée). Le 26 août: les Juifs de la Creuse qui avaient cru trouver refuge dans ce département sont pourchassés; les 26/28 août c'est le tour de Lyon et de Marseille. La liste est longue. Le calvaire des Juifs ne fait que commencer....


PS - Poste de secours - France
-

Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.

Dans ce texte :

Les Tsiganes de Belgique. de Francis Deleu le samedi 18 septembre 2010 à 20h19

Bonsoir,

Les Tsiganes sont souvent oubliés comme victimes de la "Solution finale". Notons à cet égard que le monumental "ouvrage mémorial" en 4 volumes, présenté ici, porte en sous-titre : La destruction des Juifs et des Tsiganes de Belgique.
Quelques dizaines de pages, enrichies des photos d'identité des victimes, leur sont consacrées.

Jusqu'à leur arrestation, fin octobre 1943, les Tsiganes ne font l'objet que d'une seule disposition spécifique des autorités d'occupation. En application d'une ordonnance générale de la sécurité militaire allemande, prise le 12 novembre 1940, ils sont interdits de circulation dans les régions côtières et dans l'arrondissement d'Anvers.
En réalité, la rafle des Tsiganes s'effectuera sans que l'occupant n'ait à prendre des mesures particulières. La réglementation belge y pourvoira largement. En décembre 1941, la police des étrangers instaure une carte de nomade. Elle s'intitule de manière significative "Zigeunerkaart", greffant la discrimination ethnique sur une réglementation nationale qui ne connaît pourtant que des citoyens belges ou des étrangers. La carte, permis de séjour d'une validité de trois mois, oblige les gens du voyage n'ayant pas la nationalité belge, à la faire contrôler tous les mois par la brigade de gendarmerie la plus proche du lieu de séjour. En janvier 1942, la gendarmerie aidée des polices communales, oblige les nomades à camper sur les lieux désignés. Comprenons que lorsque les Allemands décidèrent d'arrêter et de déporter les Tsiganes, ils disposaient d'un redoutable outil pour repérer leurs campements.

L'ordre de déporter les Tsiganes au Zigeunerlager d'Auschwitz parvient à la Sipo-Sd de Bruxelles le 29 février 1943. Les rafles sont cependant tardives. Elles débuteront huit mois plus tard à partir du 22 octobre 1943. La Feldgendarmerie, sachant où se trouvaient les campements, n'avait qu'à cueillir les familles. Au total 351 Tsiganes seront arrêtés et internés à la caserne Dossin de Malines. Parmi eux, on dénombre 145 Tsiganes, pour moitié de nationalité française, arrêtés conjointement par la Feldgendarmerie et la gendarmerie française dans le Nord de la France - alors rattachés au commandant militaire de la Belgique - entre le 22 octobre et le 9 décembre 1943. Contrairement aux détenus juifs, hébergés dans les chambrées de la caserne, les Tsiganes, stigmatisés comme parias, sont cantonnés dans une salle fermée, n'ayant pas accès aux sanitaires ni aux soins médicaux.

Ils seront déportés à Auschwitz, le 15 janvier 1944 par le convoi Z - Z comme Zigeuner - rattaché au convoi 23 transportant uniquement des Juifs. A l'arrivée à Auschwitz, 3 jours plus tard, sans sélection comme pour les convois de Juifs, les Tsiganes sont dirigés vers le Zigeunerlager de Birkenau, véritable mouroir. Les rations alimentaires y sont inférieures de moitié à celles, déjà misérables, attribuées aux autres détenus. En six mois de captivité, la moitié des détenus décédera de malnutrition ou de maladie. Sur les 351 déportés, seuls 16 déportés survivront.

Bien cordialement,
Francis.

PS : pour en savoir plus sur le génocide des Tsiganes, deux livres au catalogue de LdG :
- Christian Bernadac, L'Holocauste oublié - Le massacre des tsiganes.
- Un ouvrage plus récent de Emmanuel Filhol, Marie-Christine Hubert, Les Tsiganes en France
- Sans oublier la bonne synthèse publiée sur Histoquiz par Marie-Christine Hubert et Daniel Laurent, Le génocide des Tsiganes

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes